Les traitements conservateurs chiropratiques pour la douleur scapulaire ont inclus:

•    des mobilisations progressives de l’omoplate et du dos, notamment des mobilisations en extension avec résistance, où le patient devait forcer vers l’arrière pendant que des pressions légères étaient appliquées sur les vertèbres pour restaurer le mouvement dans cette région. Des mobilisations résistées de l’épaule et de l’omoplate ont également été utilisées pour solliciter la charnière thoraco-scapulaire et les muscles sensibles, afin de rétablir progressivement la mobilité et diminuer la sensibilité musculaire.

•    le travail des tissus mous a été réalisé par points de pression et massage ciblé au niveau de l’omoplate droite et du cou, le long du trapèze, des rhomboïdes et de l’élévateur de la scapula, effectué par nos assistants cliniques.

•    des manipulations vertébrales thoraciques ont été faites du côté droit, à la jonction côte-vertèbre, pour redonner du mouvement et diminuer les spasmes musculaires dans cette région.

•    l'électrothérapie a été appliquée au cou, au trapèze et à l’omoplate droite, combinée à des exercices de mobilisation du bras, pour amorcer la rééducation musculo-articulaire et améliorer l’endurance fonctionnelle. À la fin de la consultation, le patient a reçu une fiche diagnostique explicative, deux exercices spécifiques à réaliser à la maison, ainsi que des conseils de reprise progressive des activités aérobiques (marche, vélo, natation) et du renforcement musculaire en salle d’entraînement.

🩺 Suivi clinique: À la deuxième visite, le patient rapportait plus de 70 % d’amélioration de ses douleurs. Il nous a confié que la Clinique PSB était la seule où il avait reçu autant d’explications et d’outils d’autonomie, ce qui lui avait permis de reprendre le contrôle de sa santé et de se libérer de ses pensées anxiogènes et de ses fausses croyances. Grâce à cette approche, il avait repris le jogging, l’entraînement musculaire, et notait une amélioration globale de sa condition. Un mois plus tard, lors de la réévaluation, il était complètement asymptomatique et très actif. Depuis, il consulte en chiropratique de manière sporadique et préventive, dès l’apparition de légers inconforts, pour éviter que ceux-ci ne s’intensifient ou ne se combinent à de l’anxiété. 

🔎 Point important à retenir Les régions du corps ayant déjà souffert d’une douleur persistante peuvent demeurer plus sensibles à long terme. Cela ne signifie pas qu’elles sont blessées, mais qu’elles sont plus vulnérables à la sédentarité ou aux surcharges mécaniques et psychologiques (stress, anxiété, dépression, surcharge mentale). En d’autres mots, le cerveau garde en mémoire les zones déjà touchées, ce qui augmente leur susceptibilité à redevenir douloureuses si les conditions s’y prêtent. En général, chaque individu présente une à deux régions du corps plus sensibles. Cette sensibilité ne signifie pas nécessairement qu’il y a un problème actif, mais qu’il faut les surveiller davantage.

✅ Conclusion: Ce cas illustre parfaitement comment une dorsalgie non spécifique musculaire, bien diagnostiquée par un docteur en chiropratique, peut être soulagée efficacement grâce à une approche conservatrice, progressive, multimodale et centrée sur l’autonomie du patient. Même lorsque d’autres traitements n’ont pas apporté les résultats escomptés, cette approche globale peut faire une grande différence.