POURQUOI CONSULTER? CERVICOBRACHIALGIE

Mieux comprendre les causes principales, les symptômes et les traitements en clinique ou à domicile recommandés pour soulager la cervicobrachialgie (névralgie cervico-brachiale, est une pathologie qui implique généralement le plexus brachial par compression et/ou irritation des racines nerveuses C5 à D1)

La cervicalgie: Cervicobrachialgie

La cervicobrachialgie, aussi appelée "névralgie cervico-brachiale", est une condition qui implique généralement le plexus brachial (un regroupement de nerfs qui passent sous l’aisselle) en raison d’une compression ou d’une irritation à proximité des racines nerveuses provenant des vertèbres cervicales (dans le cou).

Souvent insidieuse, cette pathologie peut s’installer discrètement avant de provoquer une série de symptômes dérangeants. Elle agit comme un véritable agent provocateur de douleur, causant des douleurs radiculaires partant du cou et irradiant vers l’épaule et le bras. Elle peut également s’accompagner d’engourdissements, de picotements et d’une perte de sensation.

Heureusement, plusieurs professionnels de la santé peuvent vous aider à soulager ces douleurs et à prévenir leur réapparition. Et n’oubliez pas : vous avez plus de contrôle que vous ne le croyez. Avec nos conseils pratiques accessibles ici, vous pouvez jouer un rôle actif dans votre soulagement, directement à la maison.

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Un patient de 48 ans consulte en chiropratique pour soulager des douleurs au cou qui irradient jusque dans le bras gauche. Le patient mentionne que la douleur s’est installée de façon graduelle au cours des derniers mois. Tout a commencé par de simples inconforts au cou et au dos, qui avaient initialement été soulagés par des traitements en massothérapie. Cependant, quelques semaines plus tard, les douleurs sont revenues de manière plus intense, particulièrement après un déménagement de meubles réalisé avec un membre de sa famille. Le patient ne se souvient pas d’avoir fait un mouvement rapide ou violent, ni d’avoir ressenti une douleur marquée à ce moment-là. Toutefois, quelques jours après l’effort, il a noté une augmentation significative des douleurs cervicales, avec une irradiation progressive vers le bras gauche, atteignant parfois jusqu’au coude.

Il rapporte qu’il ne trouve de soulagement que lorsqu’il est couché sur le côté gauche dans son lit. En position assise, les symptômes s’aggravent, et il ressent le besoin de placer son bras gauche au-dessus de sa tête pour atténuer la douleur, un signe clinique classique appelé “Reverse Bacody sign”.

Le patient se dit confus face à sa condition. Il ne sait pas s’il doit consulter un médecin pour une option pharmacologique, essayer des anti-inflammatoires, envisager des injections de cortisone, ou s’il devrait plutôt se tourner vers un professionnel en chiropratique, en physiothérapie, en ostéopathie, en kinésithérapie ou en orthothérapie.

⭐️ Note importante : Dans des cas comme celui-ci, il est essentiel de rappeler que l’approche conservatrice en chiropratique (incluant un bon diagnostic, des traitements personnalisés et des conseils d’autogestion à la maison) constitue toujours la première étape recommandée avant d’envisager des solutions plus invasives comme la médication à long terme ou les injections de cortisone. Ces interventions pharmacologiques comportent souvent plus de risques que de bénéfices lorsqu’elles sont utilisées sans avoir tenté une prise en charge non invasive. Si les traitements chiropratiques conservateurs échouent à apporter une amélioration significative, le docteur en chiropratique peut rédiger une lettre de référence pour le médecin traitant. Cela permet une prise en charge en interdisciplinarité, afin que le patient puisse recevoir une évaluation médicale complémentaire avec un consentement libre et éclairé sur les options plus invasives à envisager.

Les traitements conservateurs chiropratiques ont inclus:

• des mobilisations progressives du cou, de l’épaule et du bras, avec des mouvements tolérés et résistés visant à restaurer graduellement l’amplitude, en restant dans des mouvements qui sont bien tolérés par le patient.

• un travail des tissus mous a été effectué à l’aide de points de pression et de massages ciblés au niveau du cou, des épaules et du bras.

• des manipulations de la colonne vertébrale thoracique et cervicale du côté gauche ont été effectuées pour redonner de la mobilité, particulièrement dans les cas de cervicobrachialgie, où les muscles du cou, de l’épaule et du dos se mettent en contraction pour contrôler l’environnement et protéger cette région.

• Et finalement, de l’électrothérapie a été appliquée au cou, au dos et à l’épaule du côté gauche, combinée avec des exercices de mouvements préférentiels du cou et de l’épaule, pour amorcer la rééducation et restaurer l’endurance fonctionnelle musculo-articulaire.

Après la deuxième visite, le patient avait 25 % d’amélioration au niveau de l’intensité et de la fréquence de ses symptômes. À la troisième visite, le patient était autour de 45 % d’amélioration. Il avait recommencé progressivement ses activités physiques et de renforcement en salle d’entraînement. À la quatrième visite, le patient avait plus de 65 % d’amélioration sur sa douleur. Il y avait uniquement des périodes sédentaires au travail qui réexacerbaient temporairement ses symptômes. Et finalement, à la cinquième visite, durant sa réévaluation, deux mois plus tard, on était à 95 % d’amélioration. Le patient était très content des traitements conservateurs chiropratiques et du cheminement qu’il a fait avec nous durant sa convalescence.

Depuis, le patient maintient des suivis chiropratiques dans le cadre de notre abonnement familial Ultimum Plus, qui comprend:

• une consultation mensuelle par famille

• un traitement chiropratique individualisé

• un traitement massage d’une heure

• aucun frais pour les ouvertures de dossiers pour tous les membres de la famille

• et des rabais sur tous les services en chiropratique pour les membres de la famille.

En conclusion, ce cas illustre parfaitement comment une approche conservatrice chiropratique, progressive, multimodale et centrée sur l’autonomie des patients devrait toujours être envisagée en priorité, particulièrement dans les cas de douleurs au cou intenses associées à des cervicobrachialgies.

L’évaluation complète effectuée par un docteur en chiropratique a permis d’écarter plusieurs conditions graves, telles que des hernies discales symptomatiques ou de l’arthrose active, qui font partie du vaste monde des lésions envahissantes de la colonne vertébrale pouvant affecter la fonction nerveuse (c’est-à-dire entraîner une perte de force, une altération des réflexes ou des troubles de la sensation). Les signes vitaux ont été pris, incluant l’auscultation des vaisseaux sanguins, la prise de la pression artérielle, l’écoute cardio-pulmonaire, ainsi qu’un examen neurologique complet. Tous ces paramètres étaient dans les limites de la normale.

Cependant, certains tests orthopédiques ont permis d’identifier un diagnostic de cervicobrachialgie. Ce type de présentation est fréquent à la suite de surcharges mécaniques progressives, et se développe généralement sur plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Dans ce genre de situation, le corps met en place des mécanismes naturels de protection : douleur lors de certains mouvements, augmentation progressive du tonus musculaire et perte d’amplitude articulaire, afin de limiter les surcharges sur les structures sensibles.

La cervico-brachialgie peut avoir deux origines :

- 1. Une atteinte nerveuse réelle, causée par une lésion envahissante de la colonne vertébrale (ex. : arthrose sévère ou hernie discale importante), pouvant impacter la fonction nerveuse et causer des pertes de force, de réflexes ou de sensation. Ce n’était pas le cas ici.

- 2. Une irritation non compressive, où rien n’est coincé ni endommagé, mais où certaines structures autour des nerfs cervicaux deviennent hypersensibles. Le corps réagit alors avec des mécanismes de protection similaires, même en l’absence d’atteinte structurelle visible.

Dans ce cas-ci, les tests neurologiques étaient tous normaux, tandis que les tests de provocation du plexus brachial et les tests de soulagement (notamment en plaçant le bras au-dessus de la tête) étaient très concluants. Un diagnostic de cervico-brachialgie non spécifique a donc été posé. On parle de condition « non spécifique » parce que la douleur ne peut pas être visualisée à l’imagerie médicale. L’irritation est essentiellement invisible, et découle de mécanismes de protection mis en place par le cerveau pour protéger le cou et le bras.

⭐️ Point important à retenir : il est tout à fait possible d’avoir une hernie discale ou de l’arthrose sans aucune douleur. C’est pourquoi il est crucial d’éviter de prescrire des examens d’imagerie avant qu’une évaluation clinique complète n’ait été effectuée, surtout en l’absence de signes neurologiques inquiétants. Cela permet de réduire les risques de surdiagnostic, d’éviter des traitements plus invasifs dont le rapport bénéfice/risque est souvent défavorable, et de ne pas alourdir inutilement le « sac à dos médical » du patient. Une charge mentale et émotionnelle qui peut nuire à l’autonomie et à la perception de sa propre santé.

Pourquoi avez-vous une cervicobrachialgie ?

La cervicobrachialgie peut survenir à la suite d’une blessure soudaine (CNESST/SAAQ), comme un coup à la tête, une chute, ou même un simple faux mouvement. Elle peut aussi s’installer de façon progressive, en particulier chez les personnes qui adoptent régulièrement une même posture prolongée (comme avec le travail de bureau devant un écran d'ordinateur) ou qui effectuent des mouvements répétitifs du cou, des épaules et des bras.

🎯 Les professions à risque incluent notamment :

• Les préposés aux bénéficiaires et infirmières

• Les travailleurs de la construction

• Les dentistes, podologues, orthopédistes

• Les coiffeurs, serveurs, peintres, électriciens

• Et plusieurs autres métiers manuels ou de soins

Bien que la cervicobrachialgie soit une cause plus rare de douleurs cervicales, elle est souvent confondue avec la hernie discale cervicale, en raison de symptômes similaires. Pourtant, dans la grande majorité des cas, aucune structure n’est déplacée, endommagée, enflammée ou visible à l’imagerie médicale.

👉 La plupart des cervicobrachialgies proviennent d’une hypersensibilité des structures entourant les nerfs cervicaux. Le corps réagit par un réflexe de protection, générant des douleurs diffuses au cou, à l’épaule et au bras, des tensions musculaires et une perte de mobilité, afin de limiter le stress sur la région affectée.

⚠️ Contrairement à ce que l’on retrouve sur certains blogs ou sites non fiables, la posture n’est pas un facteur déclencheur de la cervicobrachialgie. Que vous ayez :

• une hypercyphose dorsale

• une hyperlordose cervicale

• un « cou droit » (military neck)

• ou une protraction cervicale (cou projeté vers l’avant)

… aucune de ces caractéristiques ne constitue une cause en soi. Les courbures de la colonne ne sont pas significatives dans l’apparition de cette pathologie.

En réalité, on parle souvent de dérangement intervertébral mineur (DIM), particulièrement au niveau des vertèbres C4, C5, C7 et D1, qui sont fréquemment impliquées.

💡 Les personnes atteintes ressentent généralement :

• Une douleur au cou irradiant vers un seul bras

• Des engourdissements, picotements

• Parfois une perte de force musculaire

La cervicobrachialgie est un motif de consultation courant en chiropratique. Le rôle du docteur en chiropratique est d’évaluer votre condition, de poser un diagnostic précis, puis de proposer des traitements ciblés pour soulager la douleur, restaurer la mobilité et prévenir les récidives.

Principales causes des cervicobrachialgie

Il existe de nombreux diagnostics possibles lorsqu’on souffre de douleur au cou qui irradie vers le bras. Une consultation avec un docteur en chiropratique permet de mieux comprendre la nature de votre problème : quelles structures sont atteintes, quel est le type de dysfonction, et surtout, comment y remédier.

Le traitement repose généralement sur une approche conservatrice combinant plusieurs techniques :

ajustements vertébraux, manipulations articulaires, mobilisations douces, travail musculaire, massage thérapeutique et techniques de relâchement.

Mais la guérison passe aussi par votre implication à la maison. C’est pourquoi nous vous proposons des conseils personnalisés, des exercices simples et des outils d’autogestion pour soulager la douleur, favoriser la récupération et prévenir les rechutes.

Comment soigner une cervicobrachialgie: Conseils d'expert!

Le mouvement est l’un des meilleurs moyens de soulager la douleur cervicobrachiale que ce soit à la maison ou entre vos séances de traitement avec un docteur en chiropratique.

L’activité physique, lorsqu’elle est pratiquée de façon contrôlée et adaptée à votre niveau de douleur, aide à maintenir la mobilité cervicale, à réduire l’intensité des symptômes et à retrouver plus rapidement votre liberté de mouvement.

Il est normal de ressentir un certain inconfort lors de certains mouvements, mais si la douleur augmente de façon marquée, c’est un signal que votre corps a besoin d’une pause.

En complément, des activités cardio-respiratoires légères comme la marche, le vélo, la natation ou l’elliptique, combinées à des exercices spécifiques de mobilité, de renforcement et de souplesse cervicale, favorisent une récupération plus rapide et réduisent les risques de récidive.

Quels professionnels devriez-vous consulter pour une cervicobrachialgie?

Plusieurs professionnels de la santé peuvent intervenir pour soulager une douleur au cou qui s'étend vers le bras, et il est fréquent qu’ils travaillent en collaboration afin de maximiser les résultats.

En cas de doute, il est recommandé de consulter d’abord un docteur en chiropratique, le seul professionnel au Québec habilité à poser un diagnostic précis des troubles neuro-musculo-squelettiques.

Le chiropraticien adaptera ses traitements en fonction de vos valeurs thérapeutiques :

Manipulations vertébrales (aussi appelées ajustements)
Travail musculaire et articulaire
Techniques de tissus mous
Ou simplement du massage thérapeutique ciblé

Et si nécessaire, il saura vous référer à d’autres professionnels complémentaires pour optimiser votre réadaptation et vous accompagner vers un soulagement durable.

Pourquoi consulter un chiropraticien?

Consulter un docteur en chiropratique permet d’obtenir une évaluation approfondie de votre cou et de votre dos.

Le chiropraticien vous expliquera quelles structures sont atteintes et vous proposera un plan de traitement personnalisé, basé sur vos valeurs thérapeutiques, vos objectifs et le niveau de douleur que vous ressentez.

Différentes interventions peuvent être envisagées, telles que des traitements manuels chiropratiques, du massage thérapeutique, des exercices adaptés et des conseils d’autogestion à domicile spécifiquement conçus pour votre condition.

Votre chiropraticien vous guidera tout au long de votre prise en charge pour vous aider à retrouver confort, mobilité et qualité de vie.

Pourquoi consulter un kinésiologue?

Consulter un kinésiologue vous permet de bénéficier d’un plan d’exercices personnalisé après un épisode de douleur.

Son rôle est de décortiquer les mécanismes de blessure et d’irritation, puis de concevoir un programme de rééducation ciblé pour renforcer la région du cou.

L’objectif est d'améliorer votre stabilité et votre endurance musculaire, prévenir les récidives et rendre votre corps plus tolérant face à la fatigue, au stress, aux faux mouvements et aux stresseurs du quotidien.

Une approche active qui complète parfaitement les soins cliniques et favorise une récupération durable.

Pourquoi consulter un massothérapeute?

À la Clinique PSB, nous croyons en une approche personnalisée qui respecte vos valeurs thérapeutiques.

Pour plusieurs, cela inclut des techniques de relaxation musculaire comme le massage thérapeutique ou sportif. C’est pourquoi nous intégrons la massothérapie dans notre approche en interdisciplinarité avec nos docteurs en chiropratique.

Chaque traitement repose sur une stratégie multimodale en combinant le travail musculaire en profondeur, mobilisation articulaire et des techniques chiropratiques adaptées.

Cette collaboration permet de maximiser les résultats, d’optimiser le soulagement des tensions et de favoriser une récupération plus complète et durable.

Pourquoi éviter certain thérapeute....

Il est important de choisir des professionnels dûment formés et reconnus au Québec.

Certains types de soins sont offerts par des thérapeutes qui n’ont pas de formation universitaire encadrée, ni d’encadrement professionnel strict, leur formation étant souvent issue d’écoles privées sans supervision interdisciplinaire. Cela peut malheureusement ouvrir la porte à des approches non fondées scientifiquement ou à des dérives thérapeutiques.

Par exemple, certaines pratiques comme l’ostéopathie, la kinésithérapie ou l’orthothérapie ne permettent pas de poser un diagnostic précis sur la cause de votre douleur.

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