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POURQUOI CONSULTER? SYNDROME SCAPULOCOSTAL

Mieux comprendre les causes principales, les symptômes et les traitements en clinique ou à domicile recommandés pour soulager un point douloureux sous l'omoplate qui revient jours après jours après des longues journées de travail.

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La dorsalgie: Syndrome scapulocostal

Les douleurs aux omoplates associées au syndrome scapulocostal (SSC), qu’elles soient du côté droit ou gauche dans la région du milieu du dos, aussi appelées "dorsalgies non spécifiques de l'omoplate", peuvent nuire grandement à la qualité de vie. Ces douleurs s’intensifient souvent avec les mouvements, les postures prolongées ou les respirations profondes. Lorsqu’elles s’accompagnent de pincements à l’inspiration, de tensions musculaires croissantes au fil de la journée, et de radiations vers la colonne vertébrale ou vers l’avant jusqu’au sternum, elles deviennent particulièrement dérangeantes. Différents professionnels de la santé peuvent vous aider à soulager cette douleur et ses symptômes associés, tout en contribuant à prévenir leur réapparition. Mais il ne faut surtout pas oublier que vous avez plus de contrôle que vous ne le croyez à la maison. Grâce à nos conseils pratiques, que vous trouverez ici, vous pourrez contribuer activement à soulager votre douleur.

Un patient de 36 ans se présente en consultation chiropratique pour une douleur sourde et persistante localisée à la base de l’omoplate droite, irradiant parfois vers le milieu du dos. Il mentionne que l’inconfort est apparu graduellement au cours des dernières semaines, sans événement déclencheur clair. Il travaille comme analyste informatique, ce qui l’amène à passer de longues heures assis devant un écran, souvent avec les épaules légèrement arrondies et le cou penché vers l’avant.

 

La douleur est surtout présente en fin de journée, notamment après de longues périodes en posture statique. Il note une sensation de tiraillement lorsqu’il élève son bras droit ou qu’il tente de l’amener vers l’arrière. Il dort généralement du côté gauche, mais il remarque que cette position accentue parfois la douleur du côté opposé.

 

Le patient explique qu’il consulte régulièrement son massothérapeute de confiance, qui possède également des formations complémentaires en orthothérapie, kinésithérapie et ostéopathie. Habituellement, ces traitements lui procurent un bon soulagement. Toutefois, cette fois-ci, aucune amélioration n’a été notée malgré plusieurs séances.

 

Il ajoute qu’un des traitements reçus incluait des techniques ostéopathiques dites viscérales, où le thérapeute a mobilisé manuellement le foie et les intestins en lien avec sa douleur à l’omoplate. Il avoue avoir trouvé cette approche très étrange, et malgré sa bonne volonté, il n’a perçu aucun effet sur sa condition. Face à la persistance des symptômes, il a décidé de consulter un docteur en chiropratique pour obtenir une évaluation plus structurée, un diagnostic précis et un plan de traitement qui cible véritablement la cause musculo-articulaire de sa douleur.

💡🤨 Est-ce que les manœuvres viscérales devraient être utilisées pour soulager les douleurs musculaires et articulaires?

Malheureusement, non. Les techniques viscérales sont principalement utilisées par les ostéopathes au Québec, souvent formés dans des écoles privées sans encadrement universitaire reconnu ni ordre professionnel régulateur. Cette absence de balises rigoureuses ouvre la porte à des dérives thérapeutiques et à des pratiques issues de la pseudoscience. L’idée selon laquelle des mobilisations d’organes (c’est-à-dire palper ou exercer des pressions sur le foie, les intestins ou l’estomac) pourraient soulager une douleur dans le milieu ou le bas du dos repose sur des hypothèses non validées scientifiquement. Bien qu’il existe des liens réels entre certains organes et la colonne vertébrale via les réflexes viscéro-somatiques (où une atteinte d’organe peut provoquer une douleur référée dans le dos), ces réflexes sont des mécanismes d’alerte, et non des cibles thérapeutiques mécaniques. À ce jour, aucune donnée probante ne démontre que manipuler un organe interne à travers la paroi abdominale offre un soulagement durable ou supérieur à l’effet placebo dans la prise en charge des douleurs musculo-articulaires. C’est l’un des risques associés à certains intervenants sans cadre professionnel reconnu, notamment les ostéopathes, kinésithérapeutes, orthothérapeutes ou autres thérapeutes corporels sans formation universitaire en sciences de la santé. Bien que plusieurs aient de bonnes intentions, la rigueur clinique, l’évaluation des signes vitaux, la connaissance des diagnostics différentiels sérieux, et la capacité d’intervenir de manière sécuritaire reposent sur des fondations que seule une formation encadrée peut garantir. En cas de doute, tournez-vous vers un professionnel de la santé encadré par un ordre professionnel, comme un docteur en chiropratique, un physiothérapeute ou un médecin, qui pourra vous proposer une prise en charge basée sur les meilleures données scientifiques disponibles.

Pourquoi avez-vous le syndrome scapulocostal?

Le syndrome scapulocostal (SSC) est une problématique fréquente qui se manifeste par une douleur située entre l’omoplate et la cage thoracique, souvent ressentie dans le milieu du dos, d’un seul côté. Cette douleur peut apparaître de façon progressive, particulièrement chez les personnes qui passent beaucoup de temps assises, penchées vers l’avant, ou celles qui sollicitent régulièrement le haut du dos avec des postures statiques prolongées, sans offrir à l’omoplate suffisamment de stimulation mécanique complète, incluant à la fois du renforcement musculaire et de la mobilité. Il n’est pas rare que la douleur augmente à la fin de la journée ou après une longue période sans bouger. Parfois, elle s’accompagne d’une sensation de frottement, de tension constante, ou même d’un pincement lors de certains mouvements du bras, du tronc ou de la tête.

 

Le syndrome scapulocostal survient généralement lorsque les tissus mous autour de l’omoplate deviennent tendus, irrités ou en déséquilibre (avec un radio sédentarité⬆/mouvement ↓). Ce sont souvent des muscles comme le rhomboïde, l’élévateur de la scapula, ou encore le trapèze inférieur et moyen qui sont en cause. Ces muscles, qui jouent un rôle essentiel dans la stabilisation et le bon mouvement de l’omoplate, peuvent se retrouver en surcharge à cause d’un manque de mobilité, de l’immobilité prolongée ou d’un stress psychologique qui s’accumule dans cette région du dos. La sédentarité chronique et l’absence d’exercices de renforcement musculaire adaptés viennent aussi affaiblir ces structures et favoriser l’apparition de douleurs.

 

💡🩻 Il est important de comprendre que ce diagnostic fait partie de la grande famille des douleurs non spécifiques du milieu du dos. Cela signifie qu’il n’y a rien de déplacé, de coincé, d’endommagé, d’enflammé ou de visible à l’imagerie médicale, comme une radiographie ou une IRM. Pourtant, certaines composantes musculaires et articulaires deviennent hypersensibles, même si elles semblent normales aux examens d’imagerie. Le corps, par réflexe de protection, déclenche alors une réaction de défense : de la douleur, des tensions musculaires, et parfois une perte d’amplitude de mouvement dans le haut du dos et l’omoplate. Ces mécanismes de protection sont mis en place pour éviter que la situation ne s’aggrave, mais ils deviennent eux-mêmes une source d’inconfort.

 

Le rôle du docteur en chiropratique est d’évaluer la condition, d’établir un diagnostic clair, et de proposer un plan de traitement adapté, souvent combiné à des exercices personnalisés et des conseils d’autogestion à la maison. Une approche globale, multimodale, centrée sur le mouvement et la compréhension de la douleur est essentielle pour retrouver un confort durable et éviter que cette douleur revienne avec les habitudes de vie sédentaires

 

Principales causes des douleurs aux omoplates (dorsalgies non-spcifiques et syndrome scapulocostal)

Il existe de nombreux diagnostics possibles lorsqu’on souffre de douleur aux omoplates comme avec le diagnostic du syndrome scapulocostal. Une consultation avec un docteur en chiropratique permet de mieux comprendre la nature de votre problème scapulaire : quelles structures sont atteintes, quel est le type de dysfonction, et surtout, comment y remédier.

 

Le traitement repose généralement sur une approche conservatrice combinant plusieurs techniques :

ajustements vertébraux, manipulations articulaires, mobilisations douces, travail musculaire, massage thérapeutique et techniques de relâchement.

 

Mais la guérison passe aussi par votre implication à la maison. C’est pourquoi nous vous proposons des conseils personnalisés, des exercices simples et des outils d’autogestion pour soulager la douleur, favoriser la récupération et prévenir les rechutes.

Comment soigner un syndrome scapulocostal: Conseils d'expert!

Le mouvement est l’un des meilleurs moyens de soulager le syndrome scapulocostal que ce soit à la maison ou entre vos séances de traitement avec un docteur en chiropratique.

 

L’activité physique, lorsqu’elle est pratiquée de façon contrôlée et adaptée à votre niveau de douleur, aide à maintenir la mobilité (cervico-thoracique, thoracique, thoraco-lombaire), à réduire l’intensité des symptômes et à retrouver plus rapidement votre liberté de mouvement.

 

Il est normal de ressentir un certain inconfort lors de certains mouvements, mais si la douleur augmente de façon marquée, c’est un signal que votre corps a besoin d’une pause.

 

En complément, des activités cardio-respiratoires légères comme la marche, le vélo, la natation ou l’elliptique, combinées à des exercices spécifiques de mobilité, de renforcement et de souplesse scapulo-dorsale, favorisent une récupération plus rapide et réduisent les risques de récidive.

Quels professionnels devriez-vous consulter pour une douleur d'origine scapulocostale?

Plusieurs professionnels de la santé peuvent intervenir pour soulager une douleur scapulocostale, et il est fréquent qu’ils travaillent en collaboration afin de maximiser les résultats.

 

En cas de doute, il est recommandé de consulter d’abord un docteur en chiropratique, le seul professionnel au Québec habilité à poser un diagnostic précis des troubles neuro-musculo-squelettiques.

 

Le chiropraticien adaptera ses traitements en fonction de vos valeurs thérapeutiques :

 

  • Manipulations vertébrales (aussi appelées ajustements)

  • Travail musculaire et articulaire

  • Techniques de tissus mous

  • Ou simplement du massage thérapeutique ciblé

 

Et si nécessaire, il saura vous référer à d’autres professionnels complémentaires pour optimiser votre réadaptation et vous accompagner vers un soulagement durable.

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