Les traitements conservateurs chiropratiques pour la douleur scapulaire ont inclus:

 

•    des mobilisations progressives de l’omoplate et du dos, notamment des mobilisations en extension avec résistance, où le patient devait forcer vers l’arrière pendant que des pressions légères étaient appliquées sur les vertèbres pour restaurer le mouvement dans cette région. 

•    le travail des tissus mous a été réalisé par points de pression et massage ciblé au niveau de l’omoplate gauche et du cou, le long du trapèze, des rhomboïdes et de l’élévateur de la scapula, effectué par nos assistants cliniques.

•    des manipulations vertébrales thoraciques ont été faites du côté droit, à la jonction côte-vertèbre, pour redonner du mouvement et diminuer les spasmes musculaires dans cette région.

•    l'électrothérapie a été appliquée au cou, au trapèze et à l’omoplate gauche, combinée à des exercices de mobilisation du bras, pour amorcer la rééducation musculo-articulaire et améliorer l’endurance fonctionnelle.

 

À la fin de la consultation, le patient a reçu une fiche diagnostique explicative, deux exercices spécifiques à réaliser à la maison, ainsi que des conseils de reprise progressive des activités aérobiques (marche, vélo, natation) et du renforcement musculaire en salle d’entraînement.

 

🩺 Suivi clinique: À la deuxième visite, le patient rapportait plus de 60% d’amélioration de ses douleurs. Deux semaines plus tard, lors de la réévaluation, il était complètement asymptomatique et très actif. Depuis, il consulte en chiropratique de manière sporadique et préventive.

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✅ Conclusion: Ce cas illustre parfaitement comment une irritation facettaire (dorsalgie non spécifique du milieu du dos), bien diagnostiquée par un docteur en chiropratique, peut être soulagée efficacement grâce à une approche conservatrice, progressive, multimodale et centrée sur l’autonomie du patient. 

Une évaluation complète effectuée par un docteur en chiropratique a permis d’écarter plusieurs causes graves, notamment des problèmes cardiovasculaires et cardiopulmonaires, qui peuvent parfois se manifester sous forme de douleurs référées dans la région des omoplates. L’examen a inclus la prise des signes vitaux (pression artérielle, auscultation des vaisseaux sanguins, écoute cardiaque et pulmonaire), ainsi qu’un examen neurologique complet des membres supérieurs et inférieurs. Tous ces paramètres étaient dans les limites de la normale.

 

🔍 Cependant, les tests de provocation articulaire du milieu du dos ont révélé une sensibilité marquée à la jonction entre certaines côtes et les vertèbres dorsales, plus précisément au niveau D4-D6 (de la quatrième à la sixième vertèbre thoracique) du côté gauche. Cette sensibilité était associée à l’articulation costo-vertébrale, soit l’endroit où les côtes s’unissent aux vertèbres. En complément, le test clinique d’inspiration profonde (consistant à demander au patient de respirer profondément pour évaluer s’il y a une douleur scapulaire du même côté) s’est également révélé positif. L’ensemble de ces signes a permis de poser un diagnostic de dorsalgie non spécifique associée à une irritation costo-vertébrale.

 

Ce type de présentation est très fréquent en chiropratique et apparaît souvent de manière idiopathique (sans cause évidente) ou progressive. Un inconfort léger, lorsqu’il est combiné à une période de stress, peut être interprété par le cerveau comme une douleur réelle et devenir plus envahissant avec le temps.

 

📋 Un diagnostic de dorsalgie non spécifique associée avec une irritation costo-vertébrale. Ce type de présentation est fréquent après un faux mouvement en salle d’entraînement ou une surcharge mécanique. Lorsqu’il est combiné à une période de stress, le cerveau peut interpréter un inconfort bénin comme une douleur réelle, amplifiée, voire persistante.

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💡 Point important à retenir : le fameux “nerf coincé” causant une douleur locale à l’omoplate ou au dos est un mythe en santé.

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•    Pour qu’un nerf soit réellement irrité ou coincé, il doit y avoir une atteinte à sa fonction : perte de force, diminution des réflexes, perte de sensation, ou dans certains cas, engourdissements et picotements. Sans ces symptômes neurologiques, une douleur locale – quelle qu’elle soit – ne peut être attribuée à un nerf coincé. Les nerfs rachidiens traversent de nombreuses couches musculaires. Si un simple muscle pouvait coincer un nerf de façon significative, la majorité des gens souffriraient de douleurs neurologiques chroniques, comme celles observées dans des syndromes plus complexes, par exemple la fibromyalgie.

•    Faites preuve de prudence face à certaines explications erronées ou non fondées, souvent véhiculées par des intervenants sans formation universitaire standardisée ou sans appartenance à un ordre professionnel. Des professions telles que l’ostéopathie, la kinésithérapie ou l’orthothérapie, bien qu’utiles dans certains contextes, ne sont pas encadrées au même niveau que la chiropratique ou la physiothérapie au Québec. Votre docteur en chiropratique est formé pour évaluer, diagnostiquer et traiter selon les données scientifiques actuelles, et éviter que la désinformation alourdisse inutilement votre bagage médical.

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