POURQUOI CONSULTER? SYNDROME POSTURAL

Mieux comprendre les causes principales, les symptômes et les traitements en clinique ou à domicile recommandés pour soulager la douleur au milieu du dos, aux omoplates qui remontent vers la région du cou (région cervico-thoracique qui regroupe des grands groupes musculaires importants avec cette condition).

La dorsalgie: Syndrome postural

Le syndrome postural désigne un ensemble de douleurs musculo-articulaires causées par le maintien prolongé de postures statiques, souvent adoptées de façon répétitive au quotidien (travail à l’ordinateur, conduite, études, etc.). Il s’agit d’un dérèglement progressif entre certaines chaînes musculaires : les muscles posturaux deviennent trop tendus (hypertoniques), tandis que d’autres s’affaiblissent. Ce syndrome touche fréquemment la nuque, les épaules, le haut du dos (entre les omoplates) et parfois même les régions lombaires. Il ne résulte pas d’une blessure traumatique, mais plutôt d’une accumulation de micro-stress mécaniques sur les articulations, les muscles et les ligaments.

Il est important de préciser qu’il ne s’agit pas d’un véritable diagnostic médical au sens strict. Le « syndrome postural » est souvent un diagnostic d’exclusion, utilisé lorsqu’aucune lésion précise ne peut expliquer les symptômes. C’est une forme de douleur non spécifique, typiquement présente au milieu du dos, remontant parfois vers le cou et les omoplates.

Différents professionnels de la santé peuvent vous aider à soulager cette douleur et ses symptômes associés, tout en contribuant à prévenir leur réapparition. Mais il ne faut surtout pas oublier que vous avez plus de contrôle que vous ne le croyez à la maison. Grâce à nos conseils pratiques, que vous trouverez ici, vous pourrez contribuer activement à soulager votre douleur.

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Patiente de 31 ans qui consulte en chiropratique pour soulager des douleurs persistantes depuis plusieurs semaines dans le milieu du dos. Ces douleurs s’étendent jusqu’à l’omoplate droite et irradient vers la région occipitale, sous la tête. Elle mentionne que ses symptômes sont apparus progressivement, en lien avec sa fonction de travail. La patiente travaille comme gestionnaire d’employés dans une entreprise de ressources humaines située à Sainte-Julie, sur la Rive-Sud de Montréal.

Elle rapporte que les symptômes s’intensifient au fil de la journée, atteignant un pic vers la fin de l’après-midi. Le retour au travail est difficile : les mouvements du cou et des bras provoquent de l’inconfort, et ce n’est qu’en soirée que les symptômes commencent à s’atténuer. Le matin, elle ressent une raideur au réveil durant environ 10 minutes, mais la mobilité s’améliore graduellement avant de rechuter en début d’après-midi, dans un cycle qui se répète quotidiennement.

Elle a décidé de consulter en chiropratique après que son ostéopathe, qui l’aide habituellement avec ses tensions, lui a mentionné qu’elle avait probablement une « vertèbre déplacée » et que ses « mauvaises postures de travail » pourraient être en train de la blesser. Or, les deux derniers traitements en ostéopathie n’ont pas apporté d’amélioration, et la patiente se dit maintenant inquiète de ces informations, qu’elle juge potentiellement erronées.

💡🤨 Note importante Saviez-vous que le concept de vertèbre déplacée causant des douleurs est un mythe en santé? Si une vertèbre était réellement déplacée, la situation serait d’urgence médicale, avec une incapacité à bouger, et non simplement une douleur persistante. Ce genre d’explication simpliste, souvent véhiculée sans fondement, peut créer de l’inquiétude inutile. De plus, il n’existe pas de mauvaises postures en soi. Toute posture maintenue trop longtemps, sans mouvement, peut devenir inconfortable. Ce sont l’absence de variété, la sédentarité et la surcharge psychologique (stress, anxiété, pression mentale) qui contribuent à la douleur. La patiente a été informée qu’une évaluation clinique complète serait effectuée, suivie d’un diagnostic clair. Elle s’est montrée déjà plus rassurée par cette approche logique et structurée, en comparaison avec sa dernière expérience en ostéopathie.

Les traitements conservateurs chiropratiques pour la douleur scapulaire ont inclus:

• des mobilisations progressives de l’omoplate et du dos, notamment des mobilisations en extension avec résistance, où le patient devait forcer vers l’arrière pendant que des pressions légères étaient appliquées sur les vertèbres pour restaurer le mouvement dans cette région. Des mobilisations résistées de l’épaule et de l’omoplate ont également été utilisées pour solliciter la charnière thoraco-scapulaire et les muscles sensibles.

• le travail des tissus mous a été réalisé par points de pression et massage ciblé au niveau de l’omoplate et du cou, le long du trapèze, des rhomboïdes et de l’élévateur de la scapula, effectué par nos assistants cliniques.

• des manipulations vertébrales thoraciques ont été faites du côté droit pour redonner du mouvement et diminuer les spasmes musculaires dans cette région.

• l'électrothérapie a été appliquée au cou, au trapèze et à l’omoplate droite, combinée à des exercices de mobilisation du bras, pour amorcer la rééducation musculo-articulaire et améliorer l’endurance fonctionnelle.

À la fin de la consultation, le patient a reçu une fiche diagnostique explicative, deux exercices spécifiques à réaliser à la maison, ainsi que des conseils de reprise progressive des activités aérobiques (marche, vélo, natation) et du renforcement musculaire en salle d’entraînement.

À la deuxième visite, la patiente rapportait déjà au moins 45 % d’amélioration de sa sensibilité musculaire et articulaire. Elle était nettement plus tolérante durant ses journées de travail et avait même suivi nos recommandations en reprenant le jogging, qu’elle avait cessé à la suite des explications douteuses de son ostéopathe à propos d’une prétendue vertèbre déplacée et de soi-disant « mauvaises postures ». Elle nous a confié que ces propos lui avaient donné une vision pessimiste de sa santé, et que cela l’avait poussée à adopter un mode de vie plus sédentaire par crainte d’aggraver son état. Depuis notre première consultation, elle a retrouvé beaucoup d’autonomie et de confiance en ses capacités. Elle s’est rendu compte qu’elle était bien plus tolérante qu’elle ne le croyait. Elle a même complété un jogging de 10 km, ressentant seulement un léger inconfort au genou et aux hanches, mais avec un dos en parfaite condition. À la troisième consultation, elle se disait à 75 % d’amélioration. Elle se sentait très bien, avait réintégré la salle d’entraînement, et effectuait les exercices de renforcement scapulaire et de mobilisation en extension que nous lui avions recommandés. Elle voulait améliorer l’apparence de sa posture qu’elle trouvait un peu voûtée vers l’avant. Nous lui avons expliqué que les postures de la colonne vertébrale ne sont pas mauvaises en soi, mais qu’un travail de renforcement pouvait améliorer l’esthétique s’il s’agissait de son objectif. L’objectif étant ici visuel, et non thérapeutique. À la quatrième consultation, elle atteignait 95 % d’amélioration, se disant mieux qu’avant l’apparition de ses symptômes.

Depuis, elle est devenue une véritable ambassadrice de la clinique. Elle participe activement à nos événements hebdomadaires de course et de jogging organisés chaque été entre mai et la fin août. Elle poursuit également des soins chiropratiques de manière préventive avec notre forfait Ultimum Plus, qui comprend une consultation mensuelle d’une heure incluant traitements chiropratiques, travail musculaire ciblé sur les zones sensibles, et des rabais exclusifs sur l’ensemble des services chiropratiques pour elle et sa famille.

✅ En conclusion, ce cas clinique illustre parfaitement comment le syndrome postural peut être interprété de manière erronée par certains professionnels de la santé, ce qui peut alourdir inutilement le « sac à dos médical » du patient. Cela les éloigne des interventions les plus efficaces à long terme, comme l’activité physique et le renforcement musculaire. Ce cas démontre aussi qu’une approche transparente, centrée sur l’autonomie du patient, combinée à des interventions multimodales adaptées, est essentielle pour regagner le contrôle sur sa douleur. C’est exactement ce que vous retrouverez à la Clinique PSB, avec nos docteurs en chiropratique.

L’évaluation complète effectuée par un docteur en chiropratique a permis d’écarter plusieurs causes plus graves, notamment des problématiques cardiovasculaires et cardiopulmonaires, qui peuvent parfois se manifester par des douleurs référées dans la région du milieu du dos et des omoplates. Les signes vitaux, incluant la pression artérielle, l’auscultation des poumons et du cœur, ainsi qu’un examen neurologique complet des membres supérieurs et inférieurs, se sont tous révélés dans les limites de la normale.

Cependant, certaines composantes tissulaires dans le dos se sont montrées plus sensibles lors des tests orthopédiques. Notamment, une sensibilité marquée a été observée à la palpation dans la région thoracique droite entre la sixième et la huitième vertèbre dorsale, ainsi qu’au niveau des muscles rétracteurs de la scapula, particulièrement toniques du côté droit. Des tensions importantes ont également été notées à la charnière cervico-thoracique, touchant le trapèze supérieur, moyen et inférieur, de même que les élévateurs de la scapula.

Un diagnostic de dorsalgie non spécifique a été posé, fortement associé à un syndrome postural, en lien avec les exigences prolongées de sa fonction de travail et une augmentation notable de la surcharge sédentaire au fil du temps.

Pourquoi avez-vous un syndrome postural?

On entend souvent que certaines positions sont de « mauvaises postures » comme avoir la tête penchée vers l’avant pour regarder un téléphone cellulaire. Bien que cette posture augmente effectivement la surcharge sur la charnière cervico-thoracique (la jonction entre le cou et le haut du dos), elle n’est pas en soi une cause de blessure ou de stress articulaire dommageable. Ce n’est pas une mauvaise posture au sens pathologique. Ce qui importe, c’est le temps passé dans une même position et la faible variété de mouvements. Plus une personne reste longtemps immobile dans une même posture, moins l’activité physique et le mouvement prennent de place dans sa routine, plus la sédentarité progresse, plus la tolérance au mouvement diminue. Avec le temps, certaines tensions chroniques peuvent s’installer, notamment dans les pectoraux, les trapèzes supérieurs ou les élévateurs de la scapula. Ce n’est pas la posture qui est fautive, mais plutôt l’absence prolongée de mouvement, qui, avec les années et les habitudes de vie, peut entraîner une faiblesse ou un manque d’endurance musculaire.

Rappelez-vous : toute posture, si elle est maintenue trop longtemps, peut devenir problématique. Les postures dites ergonomiques offrent simplement un tampon de tolérance plus large à la sédentarité, mais aucune posture statique p n’est parfaite. Ce n’est pas la position, mais le manque de mouvement et d’adaptation qui posent problème. Le corps humain est dynamique, conçu pour bouger, changer de position, s’adapter. C’est la variété de mouvements, l’endurance fonctionnelle et la résilience du système musculo-articulaire qui permettent de prévenir les douleurs associées au « syndrome postural ».

C’est pourquoi à la Clinique PSB à Sainte-Julie, nos docteurs en chiropratique prennent toujours le temps de faire une évaluation complète pour écarter toute pathologie grave avant d’établir un plan de traitement ou de prise en charge approprié.

Principales causes des douleurs posturales

Il existe de nombreux diagnostics possibles lorsqu’on souffre de douleur de posture comme avec le syndrome postural. Une consultation avec un docteur en chiropratique permet de mieux comprendre la nature de votre problème scapulaire : quelles structures sont atteintes, quel est le type de dysfonction, et surtout, comment y remédier.

Le traitement repose généralement sur une approche conservatrice combinant plusieurs techniques :

ajustements vertébraux, manipulations articulaires, mobilisations douces, travail musculaire, massage thérapeutique et techniques de relâchement.

Mais la guérison passe aussi par votre implication à la maison. C’est pourquoi nous vous proposons des conseils personnalisés, des exercices simples et des outils d’autogestion pour soulager la douleur, favoriser la récupération et prévenir les rechutes.

Comment soigner une le syndrome postural: Conseils d'expert!

Le mouvement est l’un des meilleurs moyens de soulager la douleur dans le milieu du dos qui irradie vers le cou et les omoplates que ce soit à la maison ou entre vos séances de traitement avec un docteur en chiropratique.

L’activité physique, lorsqu’elle est pratiquée de façon contrôlée et adaptée à votre niveau de douleur, aide à maintenir la mobilité (cervico-thoracique, thoracique, thoraco-lombaire), à réduire l’intensité des symptômes et à retrouver plus rapidement votre liberté de mouvement.

Il est normal de ressentir un certain inconfort lors de certains mouvements, mais si la douleur augmente de façon marquée, c’est un signal que votre corps a besoin d’une pause.

En complément, des activités cardio-respiratoires légères comme la marche, le vélo, la natation ou l’elliptique, combinées à des exercices spécifiques de mobilité, de renforcement et de souplesse cervicale, favorisent une récupération plus rapide et réduisent les risques de récidive.

Quels professionnels devriez-vous consulter pour un syndrome posturale ou des douleurs associées à une postures de travail?

Plusieurs professionnels de la santé peuvent intervenir pour soulager une douleur d'origine posturale et il est fréquent qu’ils travaillent en collaboration afin de maximiser les résultats.

En cas de doute, il est recommandé de consulter d’abord un docteur en chiropratique, le seul professionnel au Québec habilité à poser un diagnostic précis des troubles neuro-musculo-squelettiques.

Le chiropraticien adaptera ses traitements en fonction de vos valeurs thérapeutiques :

Manipulations vertébrales (aussi appelées ajustements)
Travail musculaire et articulaire
Techniques de tissus mous
Ou simplement du massage thérapeutique ciblé

Et si nécessaire, il saura vous référer à d’autres professionnels complémentaires pour optimiser votre réadaptation et vous accompagner vers un soulagement durable.

Pourquoi consulter un chiropraticien?

Consulter un docteur en chiropratique permet d’obtenir une évaluation approfondie de votre cou et de votre dos.

Le chiropraticien vous expliquera quelles structures sont atteintes et vous proposera un plan de traitement personnalisé, basé sur vos valeurs thérapeutiques, vos objectifs et le niveau de douleur que vous ressentez.

Différentes interventions peuvent être envisagées, telles que des traitements manuels chiropratiques, du massage thérapeutique, des exercices adaptés et des conseils d’autogestion à domicile spécifiquement conçus pour votre condition.

Votre chiropraticien vous guidera tout au long de votre prise en charge pour vous aider à retrouver confort, mobilité et qualité de vie.

Pourquoi consulter un kinésiologue?

Consulter un kinésiologue vous permet de bénéficier d’un plan d’exercices personnalisé après un épisode de douleur.

Son rôle est de décortiquer les mécanismes de blessure et d’irritation, puis de concevoir un programme de rééducation ciblé pour renforcer la région du cou.

L’objectif est d'améliorer votre stabilité et votre endurance musculaire, prévenir les récidives et rendre votre corps plus tolérant face à la fatigue, au stress, aux faux mouvements et aux stresseurs du quotidien.

Une approche active qui complète parfaitement les soins cliniques et favorise une récupération durable.

Pourquoi consulter un massothérapeute?

À la Clinique PSB, nous croyons en une approche personnalisée qui respecte vos valeurs thérapeutiques.

Pour plusieurs, cela inclut des techniques de relaxation musculaire comme le massage thérapeutique ou sportif. C’est pourquoi nous intégrons la massothérapie dans notre approche en interdisciplinarité avec nos docteurs en chiropratique.

Chaque traitement repose sur une stratégie multimodale en combinant le travail musculaire en profondeur, mobilisation articulaire et des techniques chiropratiques adaptées.

Cette collaboration permet de maximiser les résultats, d’optimiser le soulagement des tensions et de favoriser une récupération plus complète et durable.

Pourquoi éviter certain thérapeute....

Il est important de choisir des professionnels dûment formés et reconnus au Québec.

Certains types de soins sont offerts par des thérapeutes qui n’ont pas de formation universitaire encadrée, ni d’encadrement professionnel strict, leur formation étant souvent issue d’écoles privées sans supervision interdisciplinaire. Cela peut malheureusement ouvrir la porte à des approches non fondées scientifiquement ou à des dérives thérapeutiques.

Par exemple, certaines pratiques comme l’ostéopathie, la kinésithérapie ou l’orthothérapie ne permettent pas de poser un diagnostic précis sur la cause de votre douleur.

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