POURQUOI CONSULTER? ENTORSE CERVICALE
Mieux comprendre les causes principales, les symptômes et les traitements en clinique ou à domicile recommandés pour les entorses cervicales (blessures aux tissus de la région du cou - muscles et ligaments de cette région).
La cervicalgie: Entrose du cou
La douleur au cou, aussi appelée cervicalgie, nuit grandement à la qualité de vie, surtout lorsqu’elle s’accompagne de maux de tête, de spasmes musculaires, voire d’engourdissements, de picotements ou de douleurs irradiantes. Différents professionnels de la santé peuvent vous aider à soulager cette douleur et ses symptômes associés, tout en contribuant à prévenir leur réapparition. Mais il ne faut surtout pas oublier que vous avez plus de contrôle que vous ne le croyez à la maison. Grâce à nos conseils pratiques, que vous trouverez ici, vous pourrez contribuer activement à soulager votre douleur.
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Un enfant 🏒🧒 de 17 ans consulte pour la première fois en chiropratique afin de soulager des douleurs au cou survenues après avoir été projeté contre la bande lors d’une pratique de hockey. Le patient rapporte qu’il tentait de s’évader avec la rondelle pour aller marquer un but lorsqu’un de ses coéquipiers l’a bousculé violemment. Son épaule a frappé la bande, et son cou a subi un coup de fouet contre la protection en plexiglas.
Selon le jeune, il n’a ressenti aucune douleur sur le moment et a été capable de terminer sa pratique au complet, mais c’est le lendemain matin que la douleur est devenue intense, au point d’avoir de la difficulté à bouger. Il devait faire ses mouvements de rotation avec grande prudence, et le simple fait de regarder vers le haut déclenchait des douleurs aiguës à la base du cou.
Le patient s’est présenté à la clinique avec sa mère, visiblement très inquiète de voir l’intensité de la douleur apparaître seulement le lendemain, ne comprenant pas comment une blessure si importante n’avait pas été douloureuse immédiatement après l’impact. Tous deux étaient préoccupés, puisqu’il s’agissait de la première blessure sportive sérieuse vécue par l’adolescent, et qu’il n’était pas habitué à ressentir de telles douleurs. De plus, la mère ne souhaitait pas consulter en massothérapie, en ostéopathie, en kinésithérapie ou en orthothérapie pour ce type de douleur, car elle ne croyait pas que ces thérapeutes seraient en mesure de bien comprendre la situation ou d’offrir un traitement efficace et ciblé pour une douleur aussi intense et sportive chez son enfant.
La famille s’interrogeait 💊 : fallait-il continuer à bouger doucement ou suivre les recommandations du médecin, qui avait prescrit des anti-inflammatoires et des antidouleurs pour deux semaines? La mère n’était pas enthousiaste à l’idée de commencer une médication aussi forte d’emblée, et cette solution n’était pas alignée avec ses valeurs thérapeutiques, ni avec celles de son fils. Ils recherchaient une approche plus douce et conservatrice, en priorité.
⭐️ Note importante sur la médication : les recommandations canadiennes ont changé dans les dernières années. On ne recommande plus systématiquement les anti-inflammatoires ou les relaxants musculaires pour gérer une douleur aiguë d’origine traumatique. Il est maintenant préférable d’évaluer objectivement la douleur pour ne pas en masquer l’intensité, ce qui risquerait de prolonger la condition si des mouvements inadéquats sont répétés sans que le patient s’en rende compte. Si un patient demande tout de même une médication, son efficacité doit se traduire par un soulagement réel d’au moins 30 à 45 %. On recommande de privilégier la prise de médication le soir, afin de favoriser un sommeil réparateur, non perturbé par les micro-mouvements inconscients. En effet, un cerveau mal reposé sera plus sensible, plus irritable et aura davantage de difficulté à maintenir une perception positive de la guérison.
Pourquoi avez-vous une entorse cervicale?
L’entorse cervicale, aussi appelée entorse du cou, survient généralement à la suite d’une blessure soudaine, d’une chute ou d’un mouvement brusque. Elle provoque des douleurs importantes localisées autour de la région blessée. Il s’agit du diagnostic le plus fréquemment posé après un accident de la route (SAAQ) ou un accident de travail (CNESST).
Contrairement à la cervicalgie non spécifique, qui est la cause la plus fréquente de douleur au cou, une entorse cervicale implique des structures réellement endommagées, comme les muscles et les ligaments. En réaction, le corps déclenche un ensemble de mécanismes de protection comme la douleur, des tensions musculaires et une perte d’amplitude de mouvement pour éviter de surcharger les tissus blessés.
On parle d’entorse cervicale lorsqu’il y a une lésion des tissus mous, principalement au niveau des muscles et des ligaments du cou. L’entorse est classée en trois grades d’intensité :
• Entorse grade I : étirement léger, environ 15 % des fibres atteintes
• Entorse grade II : lésion modérée, autour de 50 % des fibres touchées
• Entorse grade III : lésion sévère, plus de 75 % des fibres endommagées
Les entorses de grade 1 et 2 représentent la grande majorité des cas pris en charge en chiropratique, notamment en contexte de réadaptation après un accident.
Le rôle du docteur en chiropratique est d’évaluer précisément le niveau de gravité, d’établir un diagnostic clair, puis de proposer un plan de traitement personnalisé. Celui-ci inclut des soins cliniques ciblés et un programme de rééducation à domicile pour accélérer le retour aux activités normales. Outre la douleur, une entorse cervicale peut également s’accompagner de tensions musculaires intenses, de maux de tête, ainsi que de douleurs irradiantes vers l’épaule ou le bras.
Principales causes des entorse cervicales
Il existe de nombreux diagnostics possibles lorsqu’on souffre d'une entorse cervicale. Une consultation avec un docteur en chiropratique permet de mieux comprendre la nature de votre problème : quelles structures sont atteintes, quel est le type de dysfonction, et surtout, comment y remédier.
Le traitement repose généralement sur une approche conservatrice combinant plusieurs techniques :
ajustements vertébraux, manipulations articulaires, mobilisations douces, travail musculaire, massage thérapeutique et techniques de relâchement.
Mais la guérison passe aussi par votre implication à la maison. C’est pourquoi nous vous proposons des conseils personnalisés, des exercices simples et des outils d’autogestion pour soulager la douleur, favoriser la récupération et prévenir les rechutes.
Comment soigner une entorse du cou: Conseils d'expert!
Le mouvement est l’un des meilleurs moyens de soulager la douleur associée à une entorse du cou que ce soit à la maison ou entre vos séances de traitement avec un docteur en chiropratique.
L’activité physique, lorsqu’elle est pratiquée de façon contrôlée et adaptée à votre niveau de douleur, aide à maintenir la mobilité cervicale, à réduire l’intensité des symptômes et à retrouver plus rapidement votre liberté de mouvement.
Il est normal de ressentir un certain inconfort lors de certains mouvements, mais si la douleur augmente de façon marquée, c’est un signal que votre corps a besoin d’une pause.
En complément, des activités cardio-respiratoires légères comme la marche, le vélo, la natation ou l’elliptique, combinées à des exercices spécifiques de mobilité, de renforcement et de souplesse cervicale, favorisent une récupération plus rapide et réduisent les risques de récidive.
Quels professionnels devriez-vous consulter pour une entorse du cou ?
Plusieurs professionnels de la santé peuvent intervenir pour soulager une douleur d'entorse cervicale, et il est fréquent qu’ils travaillent en collaboration afin de maximiser les résultats.
En cas de doute, il est recommandé de consulter d’abord un docteur en chiropratique, le seul professionnel au Québec habilité à poser un diagnostic précis des troubles neuro-musculo-squelettiques.
Le chiropraticien adaptera ses traitements en fonction de vos valeurs thérapeutiques :
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Manipulations vertébrales (aussi appelées ajustements)
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Travail musculaire et articulaire
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Techniques de tissus mous
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Ou simplement du massage thérapeutique ciblé
Et si nécessaire, il saura vous référer à d’autres professionnels complémentaires pour optimiser votre réadaptation et vous accompagner vers un soulagement durable.
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