POURQUOI CONSULTER? ARTHROSE CEERVICALE

Mieux comprendre les causes principales, les symptômes et les traitements en clinique ou à domicile recommandés pour améliorer la qualité de vie des personnes atteintes par l'arthrose cervicale (dégénération des articulations et des disques intervertébraux de la région du cou).

La cervicalgie: Arthrose

L’arthrose cervicale, également connue comme le processus naturel d’usure des articulations du cou, peut grandement nuire à la qualité de vie. Elle s’accompagne souvent de maux de tête, de spasmes musculaires, d’engourdissements, de picotements, ainsi que de douleurs localisées ou irradiantes vers les bras. Heureusement, plusieurs professionnels de la santé peuvent vous aider à mieux vivre avec cette condition, à soulager les symptômes et à freiner sa progression au fil des années. Mais surtout, n’oubliez pas que vous avez plus de contrôle que vous ne le croyez à la maison. Grâce à nos conseils pratiques disponibles ici, vous pourrez contribuer activement à l’autogestion de l’arthrose cervicale et retrouver une meilleure qualité de vie au quotidien.

Douleur au cou côté droit causée par une irritation facettaire cervicale – difficulté à tourner la tête

Policier de 55 ans, consulte en chiropratique après un accident de travail en lien avec la CNESST pour une douleur au cou et au bras. Le patient dit qu’il a voulu soulever quelque chose de très lourd durant une de ses opérations et que le mouvement rapide des bras et du cou vers l’arrière a provoqué un pincement dans le cou. Par la suite, le patient avait de la difficulté à bouger en rotation droite et ressentait énormément de douleur qui partait du cou et se rendait jusqu’au-dessus de l’épaule. Le patient a effectué un arrêt de travail lié à la CNESST et son médecin a prescrit des radiographies du cou et de l’épaule.

Le rapport radiologique a démontré que le patient avait de l’arthrose dans les basses cervicales, soit à la jonction C5-C6 et C6-C7. On a aussi observé de la calcification dans les tendons de la coiffe des rotateurs de l’épaule droite.

Le patient s’était fait offrir une injection de cortisone dans le cou et une chirurgie de lavage calcique à l’épaule pour gérer le problème. N’étant pas certain de vouloir opter pour des options invasives, il a décidé de consulter en chiropratique pour voir si une approche plus conservatrice pourrait offrir les mêmes résultats, mais avec moins de risques, ce qui concordait mieux avec ses valeurs thérapeutiques actuelles.

Le patient a précisé qu’avant cet épisode de douleur, il n’avait jamais eu de problèmes au cou ni à l’épaule. C’était la première fois qu’une telle douleur apparaissait, suivant son accident de travail. Il était très surpris de l’intensité de la douleur, mais aussi très surpris d’apprendre tous les processus dégénératifs observés à l’imagerie. Il commençait à avoir une vision négative et péjorative de sa condition. Bref, l’alourdissement de son sac à dos médical semblait aussi affecter son autonomie et sa capacité de résolution du problème.

Les traitements conservateurs chiropratiques CNESST ont inclus :

• Mobilisations progressives du cou, avec des mouvements tolérés visant à restaurer graduellement l’amplitude

• Travail des tissus mous, avec des points de pression et des massages ciblés au cou et aux épaules par nos assistants cliniques

• Manipulations de la colonne thoracique (haut du dos) pour redonner du mouvement, particulièrement dans les cas d’entorses cervicales où les muscles trapèzes, rhomboïdes et élévateurs de la scapula sont extrêmement tendus

• Enfin, de l’électrothérapie a été appliquée au cou, aux trapèzes et aux épaules, combinée à des exercices isométriques de rotation du cou, pour amorcer la rééducation musculo-articulaire et restaurer l’endurance fonctionnelle.

À la fin de la consultation, le patient a reçu :

• Une fiche diagnostique explicative

• Des exercices à faire à la maison

• Des conseils sur la reprise progressive des activités aérobiques (marche, vélo, natation) et musculaires (entraînement en salle)

Évolution clinique

• 2e visite : 40 % d’amélioration de la douleur et de la mobilité cervicale.

• 3e visite : plus de 75 % d’amélioration. Le patient nous a confié qu’il ne se voyait vraiment plus suivre les recommandations maladroites de son médecin, comme les injections de cortisone ou la chirurgie de lavage calcique à l’épaule.

• 4e visite : 95 % d’amélioration, retour complet au travail sans douleur, avec seulement quelques inconforts mineurs au cou.

• Réévaluation 1 mois plus tard : patient complètement guéri, très satisfait de l’approche chiropratique conservatrice et des conseils adaptés reçus tout au long de sa convalescence.

Suivi préventif: Depuis, le patient est suivi de manière préventive à la clinique avec notre abonnement Premium Plus, qui comprend :

• Une consultation mensuelle de 30 minutes

• Des traitements chiropratiques conservateurs

• Un rabais pour tous les membres de sa famille

Conclusion: Ce cas illustre parfaitement comment une arthrose cervicale diagnostiquée par accident peut drastiquement affecter l’autonomie des patients. Il démontre aussi les dangers du surdiagnostic, menant parfois à des traitements invasifs mal justifiés, et comment une approche conservatrice, progressive, multimodale et centrée sur l’autonomie des patients devrait toujours être envisagée en priorité.

Une évaluation complète effectuée par un docteur en chiropratique a permis d’écarter plusieurs causes graves. Les signes vitaux (pression artérielle, auscultation des vaisseaux sanguins dans le cou), de même que l’examen neurologique (réflexes, force musculaire, sensibilité dans les bras) étaient tous dans les limites de la normale.

L’examen orthopédique des deux épaules, incluant des tests de provocation musculaires et articulaires dans cette région, était également dans les limites de la normale, sans aucune différence entre les deux côtés.

Cependant, certains tests ont permis d’identifier un diagnostic d’entorse cervico-brachiale droite, un type de présentation fréquent après un mouvement de bras en élévation forcée pour soulever un objet lourd. Dans ce genre de situation, le corps met en place des mécanismes de protection : douleur, spasmes musculaires, perte d’amplitude de mouvement, pour éviter de surcharger la zone blessée.

Il s’agit souvent d’entorses de grade 1 ou 2, causées par des déchirures légères à modérées des ligaments et/ou des muscles.

Aucun signe d’arthrose symptomatique, de dégénérescence active des tendons de la coiffe des rotateurs ou de hernie discale n’a été détecté cliniquement, ce qui a énormément surpris le patient.

⭐️ Point clinique important: On lui a expliqué que l’évaluation clinique est toujours prioritaire, avant même de penser à faire des examens d’imagerie médicale comme la radiographie ou l’IRM. Si ces examens sont faits sans justification clinique claire ou simplement pour « rassurer » le patient, on risque de découvrir des anomalies asymptomatiques, qui seront ensuite incorrectement associées à la douleur.

⭐️ Information à se souvenir: Ce phénomène de surdiagnostic peut mener à des interventions invasives mal justifiées, qui présentent plus de risques que de bénéfices pour la santé. Nous avons pris le temps de rassurer le patient, de lui expliquer cette logique, et de lui mentionner que si la chiropratique ne suffisait pas à soulager ses douleurs, nous travaillerions en interdisciplinarité avec son médecin pour discuter, de manière éclairée et partagée, des options comme les injections de cortisone ou la chirurgie.

Pourquoi avez-vous de l'arthrose dans le cou?

L’arthrose cervicale peut survenir à travers les années à la suite d’une blessure soudaine, comme un coup à la tête, d’une chute ou s’installer de manière progressive si vous adoptez la même position ou si vous effectuez des mouvements répétitifs du cou ou des bras au-dessus de la tête.

Malgré ce que vous pourriez voir sur Internet, l’arthrose n’est pas la cause la plus fréquente de douleurs au cou. C’est juste que la majorité de la population va en avoir de manière asymptomatique, sans symptômes, à partir de l’âge de 30 ans, et l’arthrose va être maladroitement épinglée sur le premier épisode de cervicalgie non spécifique, souvent associée avec des irritations facéttaires, des pseudo-torticolis, des torticolis, voire même des entorses.

L’arthrose pourrait cependant rendre le cou plus sensible pour certaines personnes et, à la suite d’un mouvement banal ou d’une posture soutenue, pourrait déclencher des épisodes de douleur. Un simple mécanisme de protection que votre cerveau va vouloir utiliser pour éviter que ces faux mouvements continus n’en viennent à de réelles aggravations de votre santé articulaire.

L’arthrose, comme bien d’autres processus dégénératifs dans votre corps, comme la hernie discale cervicale, est simplement un facteur de risque pour la sensibilité régionale aiguë, la cervicalgie non spécifique ou la cervicalgie chronique primaire, mais elle est rarement la cause directe de ceux-ci.

La sédentarité, la peur du mouvement et la diminution de l’activité physique auront beaucoup plus d’impact négatif sur votre santé qu’un surdiagnostic de l’arthrose maladroitement placée.

Principales causes de l'arthrose cervicale (dégénération naturelle des vertèbres du cou)

Il existe de nombreux diagnostics possibles lorsqu’on souffre de douleur au cou associée avec de l'arthrose asymptomatique ou symptomatique. Une consultation avec un docteur en chiropratique permet de mieux comprendre la nature de votre problème : quelles structures sont atteintes, quel est le type de dysfonction, et surtout, comment y remédier.

Le traitement repose généralement sur une approche conservatrice combinant plusieurs techniques :

ajustements vertébraux, manipulations articulaires, mobilisations douces, travail musculaire, massage thérapeutique et techniques de relâchement.

Mais la guérison passe aussi par votre implication à la maison. C’est pourquoi nous vous proposons des conseils personnalisés, des exercices simples et des outils d’autogestion pour soulager la douleur, favoriser la récupération et prévenir les rechutes.

Comment soigner l'arthrose cervicale: Conseils d'expert!

Le mouvement est l’un des meilleurs moyens de soulager la douleur au cou que ce soit à la maison ou entre vos séances de traitement avec un docteur en chiropratique.

L’activité physique, lorsqu’elle est pratiquée de façon contrôlée et adaptée à votre niveau de douleur, aide à maintenir la mobilité cervicale, à réduire l’intensité des symptômes et à retrouver plus rapidement votre liberté de mouvement.

Il est normal de ressentir un certain inconfort lors de certains mouvements, mais si la douleur augmente de façon marquée, c’est un signal que votre corps a besoin d’une pause.

En complément, des activités cardio-respiratoires légères comme la marche, le vélo, la natation ou l’elliptique, combinées à des exercices spécifiques de mobilité, de renforcement et de souplesse cervicale, favorisent une récupération plus rapide et réduisent les risques de récidive.

Quels professionnels devriez-vous consulter pour l'arthrose cervicale?

Plusieurs professionnels de la santé peuvent intervenir pour soulager une douleur au cou, et il est fréquent qu’ils travaillent en collaboration afin de maximiser les résultats.

En cas de doute, il est recommandé de consulter d’abord un docteur en chiropratique, le seul professionnel au Québec habilité à poser un diagnostic précis des troubles neuro-musculo-squelettiques.

Le chiropraticien adaptera ses traitements en fonction de vos valeurs thérapeutiques :

Manipulations vertébrales (aussi appelées ajustements)
Travail musculaire et articulaire
Techniques de tissus mous
Ou simplement du massage thérapeutique ciblé

Et si nécessaire, il saura vous référer à d’autres professionnels complémentaires pour optimiser votre réadaptation et vous accompagner vers un soulagement durable.

Pourquoi consulter un chiropraticien?

Consulter un docteur en chiropratique permet d’obtenir une évaluation approfondie de votre cou et de votre dos.

Le chiropraticien vous expliquera quelles structures sont atteintes et vous proposera un plan de traitement personnalisé, basé sur vos valeurs thérapeutiques, vos objectifs et le niveau de douleur que vous ressentez.

Différentes interventions peuvent être envisagées, telles que des traitements manuels chiropratiques, du massage thérapeutique, des exercices adaptés et des conseils d’autogestion à domicile spécifiquement conçus pour votre condition.

Votre chiropraticien vous guidera tout au long de votre prise en charge pour vous aider à retrouver confort, mobilité et qualité de vie.

Pourquoi consulter un kinésiologue?

Consulter un kinésiologue vous permet de bénéficier d’un plan d’exercices personnalisé après un épisode de douleur.

Son rôle est de décortiquer les mécanismes de blessure et d’irritation, puis de concevoir un programme de rééducation ciblé pour renforcer la région du cou.

L’objectif est d'améliorer votre stabilité et votre endurance musculaire, prévenir les récidives et rendre votre corps plus tolérant face à la fatigue, au stress, aux faux mouvements et aux stresseurs du quotidien.

Une approche active qui complète parfaitement les soins cliniques et favorise une récupération durable.

Pourquoi consulter un massothérapeute?

À la Clinique PSB, nous croyons en une approche personnalisée qui respecte vos valeurs thérapeutiques.

Pour plusieurs, cela inclut des techniques de relaxation musculaire comme le massage thérapeutique ou sportif. C’est pourquoi nous intégrons la massothérapie dans notre approche en interdisciplinarité avec nos docteurs en chiropratique.

Chaque traitement repose sur une stratégie multimodale en combinant le travail musculaire en profondeur, mobilisation articulaire et des techniques chiropratiques adaptées.

Cette collaboration permet de maximiser les résultats, d’optimiser le soulagement des tensions et de favoriser une récupération plus complète et durable.

Pourquoi éviter certain thérapeute....

Il est important de choisir des professionnels dûment formés et reconnus au Québec.

Certains types de soins sont offerts par des thérapeutes qui n’ont pas de formation universitaire encadrée, ni d’encadrement professionnel strict, leur formation étant souvent issue d’écoles privées sans supervision interdisciplinaire. Cela peut malheureusement ouvrir la porte à des approches non fondées scientifiquement ou à des dérives thérapeutiques.

Par exemple, certaines pratiques comme l’ostéopathie, la kinésithérapie ou l’orthothérapie ne permettent pas de poser un diagnostic précis sur la cause de votre douleur.

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