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Antivax, cette infirmière aurait vacciné 400 enfants "fictivement" : "Elle était contre les vaccins"

  • 23 nov.
  • 3 min de lecture

Une infirmière accusée de fausses campagnes de vaccination sur plus de 400 enfants risque 12 ans de prison et bien plus!



Le procès d’une infirmière pédiatrique accusée de fausses vaccinations s’est ouvert le 15 septembre 2025 en Espagne. 💉 Plus de 400 enfants seraient concernés, l’infirmière ayant prétendument simulé les injections, jeté les vaccins et rempli les carnets de santé pour ne pas éveiller de soupçons. Ses convictions anti-vaccins et le recours à des méthodes dites « alternatives » soulèvent des questions et entretiennent le flou sur ses véritables intentions.


Infirmière anti-vax et fausse vaccination


Le 15 septembre 2025, s’est ouvert le procès d’une infirmière pédiatrique accusée d’avoir organisé de fausses campagnes de vaccination touchant plusieurs centaines d’enfants. Selon Ouest-France, elle aurait simulé les injections, laissant croire aux parents que leurs enfants étaient protégés.


Derrière ces gestes se cache une conviction personnelle, mais surtout un grave préjudice sanitaire. Plus de 400 enfants auraient ainsi reçu des vaccinations « fictives ». La justice cherche aujourd’hui à comprendre ce qui s’est réellement passé dans cette salle de soins, tandis que l’infirmière reste silencieuse sur sa stratégie de défense.


Des doses jetées, des familles abusées


vPlus de 70 témoins doivent encore être entendus d’ici vendredi afin de retracer la chronologie des faits. Le préjudice matériel est déjà estimé à plus de 26 000 euros de vaccins jetés, tandis que des centaines d’enfants se retrouvent privés de protection contre des maladies potentiellement graves.


Les faits se seraient déroulés entre février 2021 et septembre 2022 au centre de santé Osakidetza, en Espagne, où l’infirmière était en poste. Selon le président du tribunal, elle aurait administré à 404 enfants des vaccins « fictifs ». Elle piquait les jeunes patients sans injecter de produit, vidait ensuite les flacons et les jetait, tout en remplissant soigneusement les carnets de santé pour ne pas éveiller les soupçons.


Pour tromper les parents, souvent présents, la praticienne agissait rapidement et dissimulait habilement ses gestes.


« Elle a caché le bras de mon fils » - Une mère de famille a témoigné à la barre

Les convictions antivaccins au centre du procès


Au-delà du geste, les motivations de l’infirmière soulèvent de vives interrogations. Plusieurs parents ont affirmé devant le tribunal l’avoir entendue tenir des propos hostiles à la vaccination. « Elle était contre les vaccins », a relaté un témoin. D’autres assurent qu’elle recommandait des méthodes dites « naturelles », comme « laisser les enfants courir pieds nus dans l’herbe » pour renforcer leur immunité. Ces témoignages renforcent la thèse d’une conviction antivaccin assumée, qui aurait guidé ses choix au détriment de sa mission de santé publique.


Pour le procureur, l’affaire va bien au-delà d’un simple détournement de matériel médical. Elle constitue un manquement grave au devoir professionnel. « Chacun peut avoir son opinion sur les vaccins, mais un professionnel de santé a des obligations et ne peut en aucun cas prendre de décisions mettant en jeu la santé des enfants », a-t-il martelé. Douze ans de prison ont été requis, ainsi que de lourds dommages et intérêts. Les familles, elles, réclament également son interdiction définitive d’exercer.


Refaire les vaccins, regagner la confiance


Face à cette fraude, les autorités sanitaires espagnoles ont dû agir rapidement. Toutes les familles concernées ont été contactées et invitées à reprendre rendez-vous pour que les enfants reçoivent, cette fois-ci, de véritables doses de vaccins. Une opération lourde, mais indispensable pour rétablir la protection collective et rassurer des parents profondément ébranlés par l’ampleur de la tromperie.


Pour l’instant, l’infirmière mise en cause n’a pas présenté sa ligne de défense. Le tribunal devra déterminer si ses actes reposaient sur une conviction idéologique ou sur un autre mobile. Ce procès s’annonce déjà comme l’un des dossiers judiciaires marquants de la rentrée en Espagne.


Une chose demeure certaine : cette affaire a laissé une trace durable, en alimentant la défiance à la fois envers les vaccins et envers le personnel soignant.


Quand on est un professionnel de la santé, il est essentiel de ne jamais imposer nos valeurs aux patients. Le respect de leur autonomie doit toujours primer. Cela signifie que toute intervention doit se faire avec un consentement libre, éclairé et pleinement compris, autant sur les traitements proposés que sur ceux qui sont refusés, en incluant les bénéfices et les risques propres à chaque option - Dr. Boisvert, chiropraticien

Conclusion


Si vous souhaitez en savoir plus sur cette situation, je partage mon avis dans la vidéo intégrée ci-dessus et dans l’article. Nous y abordons également d’autres sujets d’actualité importants, comme la Chine qui a mis au point une nouvelle « superglue » médicale pour réparer les os plus rapidement et avec moins de risques, ou encore certains thérapeutes russes se présentant comme chiropraticiens ou ostéopathes qui pratiquent des manipulations extrêmement violentes sur la population.


Si vous avez des questions, n’hésitez pas à les poser dans la section commentaires de cet article de blogue ou directement sous la vidéo YouTube associée.


 
 
 
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