Patient de 39 ans consulte pour la première fois en chiropratique à la suite d’un accident de la route pris en charge par la SAAQ, avec une douleur intense au cou. Le patient rapporte avoir été percuté par l’arrière alors qu’il était arrêté à un feu rouge. Le mouvement brusque de type coup de lapin (flexion-extension rapide du cou) lui a causé une douleur marquée dans la région des basses cervicales, du côté droit. La condition semblait s’améliorer au courant de la journée, mais le surlendemain, les symptômes sont devenus insoutenables.

Le patient avait de la difficulté à bouger dans toutes les directions, mais surtout en rotation vers la droite, ce qui provoquait des douleurs intenses au cou irradiant parfois dans le bras droit. C’est à ce moment qu’il a communiqué avec la SAAQ pour être pris en charge en réadaptation chiropratique à notre clinique. Il a ensuite consulté son médecin de famille, qui lui a fourni un billet médical pour consulter un docteur en chiropratique. Toutefois, avant la première visite chiropratique, le médecin a souhaité effectuer des radiographies et une IRM cervicale afin de s’assurer qu’aucune lésion grave n’avait été causée par l’accident.

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🤨 Saviez-vous que votre médecin est tenu de respecter vos valeurs thérapeutiques, même en contexte d’accident de la route couvert par la SAAQ ou de travail (CNESST)?

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⭐️ Même si un billet a été rédigé pour une consultation en physiothérapie, vous avez pleinement le droit de choisir une approche chiropratique, surtout si celle-ci vous a déjà donné de bons résultats par le passé.

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⭐️ Le médecin ne peut pas vous imposer son propre choix thérapeutique. Il a l’obligation déontologique de respecter votre autonomie, vos préférences et de favoriser un consentement libre et éclairé. Refuser ce droit constitue une atteinte à l’honneur de la profession et aux principes éthiques encadrant la relation patient-médecin.

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Résultats d’imagerie et anxiété du patient Les résultats ont surpris le patient. Le rapport de radiologie mentionnait :

•    Une arthrose cervicale légère à modérée à la jonction C6-C7

•    Une hernie discale entre C5-C6, que le médecin identifiait comme la source probable de la douleur.

En entendant ces diagnostics, le patient a vécu une importante détresse psychologique. Sa perception de sa propre santé s’est brusquement dégradée, affectant négativement son autonomie, sa motivation et son espoir de guérison. Par peur d’aggraver son état, il a cessé des activités qu’il appréciait comme la marche et la natation dans sa piscine, qui lui faisaient pourtant du bien.

Consultation en chiropratique et explication clinique:

•   Lors de la consultation, le patient s’est présenté visiblement inquiet et anxieux, autant vis-à-vis sa douleur que les diagnostics radiologiques. Il se demandait comment la chiropratique pourrait l’aider, surtout que son médecin avait suggéré une injection de cortisone, voire même une chirurgie, pour régler son problème. C’est à ce moment que nous avons pris le temps de rétablir la confiance et de recontextualiser la situation :

⭐️ Note importante: Malgré les résultats de l’imagerie, une douleur récente doit toujours être abordée d’abord avec une approche conservatrice, comme celle utilisée en chiropratique. Cette approche présente moins de risques que les options invasives, notamment les injections ou les chirurgies, particulièrement lors d’un premier épisode douloureux.

⭐️ Note importante: Nous avons expliqué au patient que les découvertes fortuites à l’imagerie (comme l’arthrose ou même une hernie discale) ne sont pas nécessairement la cause directe de la douleur. Il est fréquent de voir ces changements chez des gens sans symptômes, et leur présence n’implique pas automatiquement qu’une intervention chirurgicale ou médicamenteuse est requise. Nous avons aussi réaffirmé que, sans signes cliniques graves (comme une atteinte neurologique progressive, une perte de force ou une instabilité structurelle), les traitements conservateurs demeurent la meilleure première option.