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Les 10 causes possibles de douleurs au dos : des plus rares jusqu’à la plus courante

  • 6 janv.
  • 10 min de lecture

Découvrez les 10 causes les plus fréquentes de douleurs au dos, des affections rares aux douleurs non spécifiques.



🛑 Saviez-vous que des millions de personnes souffrent de douleurs au dos au quotidien ? C’est l’un des problèmes de santé les plus répandus, souvent mal compris et mal traité. Dans cet article, nous allons explorer les 10 principales causes de douleurs dorsales, des plus rares jusqu’aux plus fréquentes, avec des conseils pour mieux comprendre et gérer ces douleurs. Restez jusqu’à la fin : vous pourriez être surpris !


🎯 Objectif !


Vous aider à identifier ce qui peut causer vos douleurs et à agir pour améliorer votre qualité de vie.


Avant de discuter des conditions rares, il est essentiel de rappeler que la douleur au dos n’est pas un indicateur fiable de gravité. Les éléments contextuels et les signaux d’alerte, tels que:


  • ⚠️ Des maux de tête intenses

  • ⚠️ Des nausées

  • ⚠️ Des vertiges

  • ⚠️ Une incontinence

  • ⚠️ Des douleurs nocturnes (non-provoquées par le changement de position)

  • ⚠️ Une perte de force

  • ⚠️ Une diminution de la sensibilité

  • ⚠️ Une perte de poids involontaire


sont beaucoup plus révélateurs que l’intensité de la douleur elle-même. En effet, une douleur évaluée à 10/10 peut parfois être moins grave qu’une douleur notée à 7/10.


En règle générale, les douleurs neuro-musculo-squelettiques sont influencées par vos mouvements et vos positions. À l’inverse, les douleurs graves, comme celles provoquées par des problèmes internes, ne dépendent pas de vos actions et tendent à s’aggraver avec le temps.


Lorsqu’il s’agit de conditions rares, un simple symptôme de douleur ne suffit pas pour établir un diagnostic. En médecine, il est important de garder en tête ce principe fondamental : si cela ressemble à un cheval, court comme un cheval et a quatre jambes, ce n’est probablement pas un zèbre. Ce principe souligne l’importance de considérer en priorité les causes les plus fréquentes avant d’explorer des hypothèses plus rares.


Les 10 principales causes de douleurs au dos 🩻


10. Tumeurs rachidiennes


  Les tumeurs de la colonne vertébrale sont rares et souvent bénignes, comme les hémangiomes ou les méningiomes. Ces tumeurs sont souvent découvertes par hasard et n’entraînent généralement pas de symptômes graves.

Les tumeurs de la colonne vertébrale sont rares et souvent bénignes, comme les hémangiomes ou les méningiomes. Ces tumeurs sont souvent découvertes par hasard et n’entraînent généralement pas de symptômes graves.

💡 En savoir plus?

Les tumeurs affectant la colonne vertébrale sont rares. La majorité d’entre elles sont bénignes, c’est-à-dire non cancéreuses, et n’entraînent généralement pas de problèmes de santé graves.


Parmi les tumeurs bénignes les plus courantes, on trouve :

Les méningiomes, qui se forment dans les membranes entourant le cerveau et la moelle épinière.

Les schwannomes, qui se développent à partir des cellules de Schwann, responsables de l’enveloppe des nerfs.

Les épendymomes myxopapillaires, issus des cellules tapissant les canaux de la moelle épinière.


L’hémangiome, une croissance bénigne des vaisseaux sanguins, est probablement la tumeur la plus fréquente de la colonne vertébrale. Elle est souvent découverte fortuitement lors de radiographies de routine ou d’examens de dépistage, sans provoquer de symptômes significatifs.



9. Anévrisme de l’aorte abdominale (AAA)


Un AAA peut provoquer des douleurs lombaires ou abdominales. C’est une condition rare, mais qui peut être grave si elle n’est pas détectée à temps.

Un AAA peut provoquer des douleurs lombaires ou abdominales. C’est une condition rare, mais qui peut être grave si elle n’est pas détectée à temps.

💡 En savoir plus?

Les anévrismes de l’aorte abdominale sont des dilatations anormales de la paroi de l’aorte, la plus grande artère du corps, qui traverse l’abdomen. L’aorte a pour rôle de transporter le sang riche en oxygène du cœur vers le reste du corps. Ces anévrismes sont plus fréquents chez les hommes âgés de 50 à 80 ans et peuvent avoir une composante héréditaire. Leur apparition est également favorisée par des facteurs comme l’hypertension artérielle, en particulier chez les fumeurs.


Cette condition peut être découverte fortuitement lors d’examens radiologiques, souvent en lien avec l’athérosclérose (accumulation de dépôts graisseux dans les artères). Cependant, il est important de ne pas paniquer. Un anévrisme ne nécessite généralement pas de traitement chirurgical tant qu’il ne dépasse pas une taille critique. Lorsqu’il est détecté tôt, il est essentiel d’en surveiller attentivement l’évolution, car une intervention chirurgicale prématurée peut présenter plus de risques que de bénéfices.



8. Affections des voies urinaires


Les infections rénales, les calculs rénaux ou encore les problèmes de prostate peuvent provoquer des douleurs référées dans le bas du dos.

Les infections rénales, les calculs rénaux ou encore les problèmes de prostate peuvent provoquer des douleurs référées dans le bas du dos.

💡 En savoir plus?

Certaines affections des voies urinaires, telles que les infections rénales (inflammations des reins, les organes qui filtrent les déchets du sang), les calculs rénaux (petites formations solides ressemblant à des pierres qui se développent dans les reins) ou les infections de la prostate (une glande située sous la vessie chez les hommes), peuvent entraîner des douleurs significatives. De plus, certaines affections pelviennes, comme la grossesse extra-utérine (lorsque l’embryon se développe à l’extérieur de l’utérus) ou la maladie inflammatoire pelvienne (une infection des organes reproducteurs féminins), sont également des causes fréquentes de douleur.


Ces affections peuvent provoquer des douleurs dans le bas du dos en raison d’un phénomène appelé “douleur référée”, où le corps perçoit la douleur dans une zone éloignée de son origine réelle. Par exemple, les nerfs partagés entre les reins et le bas du dos peuvent expliquer cette sensation.


Il est important de consulter un professionnel de santé si ces douleurs s’accompagnent de symptômes comme de la fièvre, des troubles urinaires, des nausées ou des pertes vaginales anormales. Un diagnostic précoce permet d’identifier la cause sous-jacente et de prévenir les complications potentielles. Par ailleurs, certaines de ces affections, comme les calculs rénaux, peuvent également être détectées par des imageries médicales (échographie, scanner) et bénéficier de traitements spécifiques.




7. Maladie de Paget


Cette maladie osseuse chronique provoque un remodelage anormal des os, entraînant fragilité et douleur. Elle touche principalement les personnes de plus de 55 ans.

Cette maladie osseuse chronique provoque un remodelage anormal des os, entraînant fragilité et douleur. Elle touche principalement les personnes de plus de 55 ans.

💡 En savoir plus?

La maladie osseuse de Paget est une affection chronique qui perturbe le processus normal de remodelage osseux, entraînant une croissance excessive et désorganisée du tissu osseux. Cela peut provoquer un épaississement et une déformation des os, les rendant à la fois plus volumineux et plus fragiles. Bien que cette maladie puisse toucher n’importe quel os, elle affecte principalement le bassin, le fémur (os de la cuisse) et le crâne. Les os des jambes, de la colonne vertébrale, des clavicules et des bras sont moins fréquemment atteints.


Cette maladie touche environ 2 à 3 % des personnes de plus de 55 ans, avec une prévalence qui augmente avec l’âge. Sa cause exacte reste inconnue, bien qu’il existe une composante familiale dans certains cas. Environ 10 % des cas sont liés à des anomalies génétiques spécifiques, et certains chercheurs pensent que des infections virales pourraient jouer un rôle déclencheur, bien qu’il n’existe aucune preuve que la maladie soit contagieuse.


Symptômes et prise en charge :

La maladie de Paget est souvent asymptomatique au début et peut être découverte fortuitement lors d’examens radiologiques. Cependant, chez certaines personnes, elle provoque des douleurs osseuses, des déformations, ou encore un risque accru de fractures. Dans les cas sévères, les modifications osseuses peuvent comprimer les nerfs voisins, entraînant des symptômes neurologiques. Le traitement repose principalement sur des médicaments tels que les bisphosphonates, qui aident à réguler le remodelage osseux, et des antalgiques pour soulager les douleurs associées. Un suivi médical régulier est essentiel pour surveiller l’évolution de la maladie et prévenir les complications.



6. Affections rhumatologiques (arthrite réactive, spondylarthrite ankylosante)


Ces conditions inflammatoires affectent souvent la colonne vertébrale et peuvent limiter les mouvements, provoquant des douleurs chroniques.

Ces conditions inflammatoires affectent souvent la colonne vertébrale et peuvent limiter les mouvements, provoquant des douleurs chroniques.

💡 En savoir plus?

L’arthrite réactive est une forme d’arthrite souvent déclenchée par une infection, généralement bactérienne, située dans une autre partie du corps, comme une infection sexuellement transmissible ou intestinale. Le terme “réactive” souligne que cette arthrite résulte d’une réponse immunitaire inappropriée : le système immunitaire, en combattant l’infection initiale, attaque par erreur les articulations, provoquant douleur et inflammation.


La spondylarthrite ankylosante, quant à elle, est une maladie inflammatoire chronique qui affecte principalement la colonne vertébrale. Elle entraîne une inflammation des articulations et des ligaments, ce qui peut, avec le temps, conduire à la formation de nouveaux os. Cette ossification progressive peut modifier la structure de la colonne vertébrale, limiter la mobilité et altérer sa courbure naturelle. Dans les cas sévères, les personnes atteintes éprouvent souvent des difficultés à s’allonger confortablement sur le dos ou le ventre en raison de la raideur et de la douleur.


Points communs et prise en charge :

Bien que distinctes, ces deux conditions partagent des mécanismes inflammatoires. Leur traitement vise à réduire l’inflammation et à soulager les symptômes. Cela inclut généralement des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), des médicaments modulateurs de l’immunité et, dans certains cas, de la chiropratique pour maintenir la mobilité et améliorer la qualité de vie. Une prise en charge précoce est essentielle pour prévenir les complications à long terme.



5. Spondylolisthésis


  Ce glissement vertébral peut survenir chez les jeunes athlètes ou les personnes âgées à cause de l’usure des disques intervertébraux.

Ce glissement vertébral peut survenir chez les jeunes athlètes ou les personnes âgées à cause de l’usure des disques intervertébraux.

💡 En savoir plus?

Le spondylolisthésis est une condition dans laquelle une vertèbre glisse vers l’avant par rapport à celle située en dessous. Ce glissement se produit le plus souvent dans la région lombaire (bas du dos), bien qu’il puisse survenir à d’autres niveaux de la colonne vertébrale. Cette affection est plus fréquente chez les adolescents, les jeunes adultes pratiquant des sports impliquant des mouvements répétitifs du dos (comme la gymnastique ou le football), ainsi que chez les personnes âgées.


Types de spondylolisthésis :


  • Spondylolisthésis congénital ou dysplasique :

Ce type résulte d’une malformation des vertèbres présente dès la naissance, qui augmente le risque de glissement. Il est souvent diagnostiqué chez les jeunes.


  • Spondylolisthésis isthmique :

Il est causé par une fracture de stress ou une lésion répétée de l’isthme vertébral (une partie fine de la vertèbre appelée pars interarticularis), généralement due à des mouvements répétitifs ou des traumatismes légers. Ce type est courant chez les athlètes.


  • Spondylolisthésis dégénératif :

Fréquent chez les personnes âgées, il est causé par l’usure progressive des disques intervertébraux et des articulations facettaires, souvent en raison de l’arthrose. Cet affaiblissement structurel permet à une vertèbre de glisser vers l’avant.


  • Spondylolisthésis traumatique :

Résulte d’une blessure soudaine qui provoque une fracture ou une dislocation d’une vertèbre, entraînant un glissement.


  • Spondylolisthésis pathologique :

Ce type est causé par une maladie sous-jacente qui affaiblit les os ou les ligaments, comme une tumeur, une infection ou une maladie osseuse.


  • Spondylolisthésis post-chirurgical :

Survient après une chirurgie de la colonne vertébrale, où le glissement est une complication liée à l’intervention.


Symptômes et prise en charge :


Le spondylolisthésis peut être asymptomatique ou provoquer des douleurs lombaires, des raideurs, une faiblesse musculaire, ou des symptômes neurologiques comme des engourdissements ou des douleurs irradiant dans les jambes (sciatique).


La prise en charge dépend de la gravité du glissement et des symptômes. Elle inclut des options conservatrices telles que le repos, la physiothérapie, les anti-inflammatoires et le port d’une orthèse lombaire. Dans les cas graves ou réfractaires aux traitements conservateurs, une intervention chirurgicale, comme une fusion vertébrale, peut être nécessaire. Un suivi régulier est essentiel pour surveiller l’évolution de la condition.



4. Fractures de compression


Souvent causées par l’ostéoporose, ces fractures affectent la colonne vertébrale et peuvent entraîner des douleurs sévères.

💡 En savoir plus?

La fracture de compression vertébrale survient souvent lorsque les os de la colonne vertébrale deviennent fragiles en raison de l’ostéoporose, une affection caractérisée par une diminution de la densité osseuse, principalement chez les personnes âgées. Lorsque les vertèbres perdent de leur solidité, elles deviennent plus vulnérables aux fractures, même en l’absence d’un traumatisme majeur.


Causes :


1. Ostéoporose :

La cause la plus fréquente, surtout chez les femmes post-ménopausées et les hommes plus âgés. La fragilité osseuse peut entraîner une fracture lors d’activités courantes comme se pencher, porter un objet ou même éternuer.


2. Traumatismes :

Un impact important, comme une chute de grande hauteur, un accident de voiture ou une blessure sportive, peut provoquer une fracture de compression, même chez les personnes ayant des os sains.


3. Conditions pathologiques :

Certaines maladies comme le cancer métastatique (cancer qui s’est propagé aux os), la maladie osseuse de Paget ou des infections osseuses peuvent affaiblir les vertèbres et augmenter le risque de fracture.



3. Processus dégénératifs (arthrose, hernies discales)


Avec l’âge, les disques intervertébraux s’usent, provoquant des douleurs localisées ou irradiantes.

💡 En savoir plus?

De nombreux patients se voient attribuer des diagnostics liés à des processus dégénératifs dans diverses parties du corps, souvent en l’absence de symptômes associés. Dans la colonne vertébrale, cela peut inclure des conditions telles que l’arthrose, la hernie discale ou encore des signes de sténose (rétrécissement des canaux vertébraux), mais sans impact fonctionnel notable.


Ce phénomène s’applique également aux articulations des épaules, des hanches, des genoux et d’autres régions. Les processus dégénératifs sont principalement considérés comme des facteurs de risque qui peuvent augmenter la probabilité de ressentir une gêne ou une douleur dans la région concernée. Cependant, leur présence ne signifie pas nécessairement qu’ils sont la cause directe de symptômes.


Il est essentiel de ne pas adopter une vision pessimiste de votre santé en cas de diagnostic de ce type. Un retour progressif à des mouvements adaptés, accompagné d’exercices de renforcement musculaire, peut significativement améliorer votre condition à long terme et optimiser votre qualité de vie. Adopter une approche active et proactive est souvent la clé pour minimiser les effets perçus des processus dégénératifs.




2. Lésions musculaires et ligamentaires


Les entorses et les tensions musculaires représentent une cause fréquente de douleurs dorsales, souvent liées à des mouvements brusques ou une mauvaise posture.




1. Douleur non spécifique


La cause la plus courante ! Ces douleurs sans cause identifiable sont souvent liées à des mouvements inappropriés, au stress ou à une tension musculaire accrue.

💡 En savoir plus?

Cependant, il est important de distinguer les mouvements intenses de certains « faux mouvements » plus banals, qui peuvent également causer une douleur significative sans qu’il y ait de lésion tissulaire. D’ailleurs, la source la plus commune de douleur régionale reste souvent méconnue : il s’agit de douleurs non spécifiques.


Ces douleurs, qui peuvent apparaître après un faux mouvement, une mauvaise posture ou même une nuit de sommeil perturbée, surviennent souvent sans événement déclencheur précis. Elles peuvent limiter temporairement des mouvements comme se pencher, tourner la tête ou soulever un bras, mais ne sont pas dues à un déplacement articulaire, une inflammation ou une blessure des tissus. En réalité, il s’agit d’une réaction protectrice de votre corps : il génère douleur et tension musculaire pour vous inciter à éviter certains gestes répétitifs ou forçants qui, à long terme, pourraient provoquer une blessure.




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