Pourquoi en vieillissant, on a mal partout ? Comprendre la douleur chronique après 30 ans
- 26 mai
- 3 min de lecture
Vous êtes-vous déjà réveillé en vous disant : « Pourquoi j’ai mal partout ? » Que ce soit votre cou, vos genoux, votre dos ou même vos épaules, la douleur semble parfois apparaître sans avertissement. Est-ce simplement parce que vous vieillissez ? Est-ce l’usure du corps ? Ou y a-t-il une explication plus nuancée derrière cette fameuse douleur chronique ?
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À la clinique PSB à Sainte-Julie, je vois chaque semaine des patients qui traversent cette phase. Et la réalité, c’est qu’il ne s’agit pas seulement de vieillesse. Il s’agit de surcharge, de stress, de mouvements absents et d’une mauvaise compréhension de ce que la douleur essaie de nous dire.
La sédentarité : Le coupable silencieux des douleurs après 30 ans
Avant 30 ans, votre corps est plus tolérant. Vous pouvez rester assis longtemps, manquer de sommeil, négliger vos postures, et pourtant vous vous en sortez. Mais passé cet âge, votre tolérance à l’immobilité diminue. Et c’est là que commence la descente.
La sédentarité devient alors le plus grand facteur de risque pour le développement de la douleur au dos, de raideurs cervicales ou de douleurs musculaires diffuses. Les articulations bougent moins, les muscles perdent en endurance, et la fatigue s’installe plus vite. Résultat ? Des douleurs non spécifiques, difficiles à localiser, mais bien présentes.
Vos habitudes de vie envoient des messages à votre cerveau
Le corps fonctionne selon un principe fondamental : « Utilise-le, ou perds-le. »
Quand vous cessez de bouger certaines articulations, le cerveau interprète cela comme : « On n’en a plus besoin. »
Résultat ? Ces zones deviennent moins mobiles, plus sensibles, et le moindre mouvement devient inconfortable. Pire encore, si vous commencez à éviter certaines positions ou activités par peur de la douleur, vous conditionnez votre corps à perdre cette capacité. La boucle est lancée.
Le manque de sommeil de qualité, souvent causé par une inactivité physique pendant la journée, empire encore la perception de la douleur. Le matin, vous vous levez plus raide, plus fatigué, plus douloureux. Vous voyez le cercle vicieux ?
La surcharge : Ce n’est pas toujours ce que vous croyez
Par surcharge, on ne parle pas seulement de lever un objet trop lourd.
• Surcharge physique : Jardinage intensif après des mois d’inactivité. Une tempête de neige qui vous oblige à pelleter pendant une heure. Ce sont des exemples classiques d’un corps qui reçoit trop, trop vite.
• Surcharge mécanique : Rester assis trop longtemps, même dans une bonne posture. Oui, l’ergonomie aide… mais elle ne remplace pas le mouvement. Le corps n’est pas fait pour rester immobile.
• Surcharge psychologique : Le stress chronique, la charge mentale, l’anxiété… tout cela rend votre système nerveux plus sensible. Une douleur légère devient envahissante. Et quand on y pense trop, elle s’amplifie.
Le stress et ses impacts réels sur votre douleur
Le stress modifie la perception de la douleur. Le cerveau devient hypervigilant. Un inconfort évalué à 3/10 devient soudainement un 7/10. Vous respirez moins bien. Votre cou se contracte. Vos épaules montent. Votre mâchoire serre. Et la douleur s’intensifie.
En plus, ce stress alimente des pensées négatives :
💭 « Et si c’était grave ? »
💭 « J’ai mal, donc je dois être en train de me blesser. »
💭 « Je vais devoir arrêter mes activités… »
Ces pensées catastrophiques amplifient la douleur, la rendent plus persistante… et parfois, la chronicisent.
La douleur n’est pas votre ennemi, c’est un message
La douleur, ce n’est pas un signal de destruction. C’est un message du cerveau.
Elle vous dit : « Attention, il y a un déséquilibre. »
Et ce déséquilibre est souvent le fruit d’un cumul de stress physiques, psychologiques et mécaniques.
Plus tôt vous comprenez ça, plus vite vous reprenez le contrôle.
Et ce contrôle commence par :
✅ Bouger plus (dans votre zone confort-inconfort)
✅ Mieux gérer votre stress
✅ Optimiser votre récupération (sommeil, hydratation, pauses actives)
Besoin d’un coup de main pour démystifier votre douleur ?
Chez PSB à Sainte-Julie, on vous offre des consultations en clinique ou en vidéoconférence partout au Québec et dans le monde. Nos docteurs en chiropratique prennent le temps de vous expliquer, de diagnostiquer, de traiter, mais surtout de vous redonner les bons outils pour reprendre le contrôle à la maison.
Vous n’êtes pas obligé de vivre avec vos douleurs. Il est temps de comprendre ce qu’elles vous disent et de répondre en conséquence.
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